Les Français ont tranché : Emmanuel Macron est toujours le président de la République. Dans la continuité de son 1er mandat, la tâche s’annonce ardue pour l’actuel locataire de l’Elysée. Le chef de l’Etat devra en effet trouver des solutions efficaces liées aux préoccupations majeures de ses concitoyens. Après un quinquennat jonché de crises inédites, il commence un autre qui ne sera sans doute pas de tout repos. Heureusement, l’homme politique de 44 ans pourra compter sur le soutien indéfectible de sa femme, Brigitte Macron.
Après le débat d’entre-deux-tours et l’annonce des résultats officiels, l’ancien ministre de l’Économie rempile pour cinq ans. Il en est de même pour son épouse qui reste à ses côtés contre vents et marées. Nul doute que certaines décisions de l’exécutif vont être vivement critiquées. Seulement, comme à l’accoutumée, la First lady française aura son rôle à jouer dans ce nouveau quinquennat.
Présente lors de la cérémonie d’investiture de son mari au palais de l’Élysée, Brigitte Macron a opté pour un look simple et élégant. Entourée de ses petits-enfants, l’ancienne professeure de lettres de 69 ans a attiré tous les regards avec sa tenue blanc cassé signée Louis Vuitton. Malgré tout, Valérie Trierweiler a décelé une certaine inquiétude sur le visage de la sexagénaire. Apparemment, ce nouveau mandat serait loin de la réjouir.
Brigitte Macron minée par les multiples crises ?
C’est un fait, Emmanuel Macron avait dû gérer bon nombre de problèmes nationaux et internationaux pendant son premier quinquennat. Entre l’affaire Benalla au conflit russo-ukrainien en passant par la crise sanitaire, il s’était retrouvé dans des situations compliquées. Sa place à l’Élysée était ainsi plus que jamais remise en question. Néanmoins, il avait réussi à prendre le dessus sur son éternelle rivale, Marine Le Pen.
Nul doute que Brigitte Macron était d’une grande aide dans cette victoire. Bien que la First Lady ne s’immisce pas dans les décisions gouvernementales, elle reste la première conseillère de son mari. En ce sens, les préoccupations de ce dernier sont aussi les siennes. Sur le plateau de France 2 dans le cadre d’un direct organisé pour l’investiture d’Emmanuel Macron, Valérie Trierweiler a fait des confidences à ce sujet. Selon l’ancienne compagne de François Hollande, la mère de famille voulait profiter d’une vie paisible.
« Au départ, elle n’avait absolument pas envie de rempiler pour cinq ans », confie Valérie Trierweiler. Ce, avant d’ajouter : « Je pense particulièrement à Brigitte Macron, que j’ai revue régulièrement. Elle prend son rôle très à cœur et en même temps, c’est une vie très difficile. C’est une vie d’enfermement, d’obligations (…) On attend beaucoup d’une première dame, on reçoit vingt-mille lettres par an ». L’invitée de l’émission spéciale de France 2 est bien placée pour en parler. La raison ? Elle avait déjà endossé cette fonction pendant à peu près un an.
Un ancien maire fait un constat similaire
Avant l’investiture d’Emmanuel Macron, son ex-ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb s’est fendu de quelques révélations dans les pages du Point. Lors de cet entretien, l’ancien maire de Lyon est en effet revenu sur le premier mandat présidentiel du quadragénaire. Il a également évoqué le travail, souvent exténuant, de la Première dame. Même son de cloche du côté de l’homme politique de 74 ans :
« Au Champ-de-Mars, le soir de la victoire, il y avait un signe qui ne trompait pas : le visage de Brigitte Macron (…) On voyait bien qu’elle savait que les cinq prochaines années seront extrêmement dures »