Les affaires de harcèlement scolaire ne sont pas rares, en France comme dans les autres pays. Certaines finissent même de manière dramatique, c’est pourquoi il est important de les médiatiser. Face à cette réalité, que faire ? Chaque parent espère que son enfant soit épargné et qu’il sache comment réagir s’il est pris pour cible par ses camarades de classe.
Ivie sait qu’elle est belle et elle « se fiche d’être grosse »
En Australie, une petite fille de 8 ans en a fait les frais. Ivie a été traitée de « grosse » par une élève de son établissement scolaire. L’enfant, peinée par cette insulte, a décidé de réagir. Elle n’a pas insulté la petite fille en retour ni même tenté de se défendre en s’en prenant physiquement à elle. La fillette a eu le bon réflexe d’en parler à son professeur.
Lorsqu’il a eu vent de cette histoire, l’enseignant a convoqué Ivie et l’élève en question. Il leur a expliqué qu’ils allaient devoir s’écrire mutuellement une lettre. Un bon moyen de coucher sur papier l’animosité existante entre les deux camarades.
La mère de la petite fille, Mel Watts, a tenu à partager sur Instagram le contenu de la lettre. L’enfant fait part de son ressenti, tout en expliquant ne pas avoir à changer pour lui plaire. « Je suis belle et je me fiche de savoir si je suis grosse », écrit-elle notamment.
Mel Watts est fière de sa fille, qui sait que s’aimer est le plus important
Dans sa lettre, Ivie questionne sa camarade de classe : « Tu aimerais que l’on t’appelle ‘grosse’ ? » La petite Australienne affirme ne pas mériter d’être traitée ainsi et souligne : « C’est mon corps, c’est ce que je suis ». L’enfant tient à faire comprendre qu’elle n’a en aucun cas le devoir de changer parce que d’autres personnes se moquent de son poids.
« Je n’aime pas me peser constamment », explique-t-elle, avant de déplorer avoir « l’impression qu’il le faut », puisqu’on la traite déjà de grosse. Ivie conclut sa missive par ces mots touchants : « Je suis belle et je me fiche de savoir si je suis lourde, alors s’il vous plaît, arrêtez. »
Le courrier rédigé par cette petite fille de 8 ans lui vaut l’admiration des internautes, mais surtout de sa maman. Mel est très fière de l’analyse faite par sa fille. « Nous parlons toujours de ce que les autres sont autorisés à vous faire ressentir et de ce que vous n’avez pas besoin d’accepter », souligne-t-elle dans son post Instagram. La mère de famille australienne explique également ne pas en vouloir à l’autre fillette. Pour elle, le plus important est que sa fille « sait que s’aimer est plus puissant que les mots ».