C’est un fait, certaines personnes ne devraient pas bénéficier des prestations sociales. La raison ? Beaucoup ne sont pas ce qu’ils prétendent être. Autrement dit, ils font de fausses déclarations à la CAF (Caisse d’allocations familiales). C’est notamment le cas de cette jeune femme qui a escroqué l’organisme pendant trois ans. Ce sont finalement ses partages sur les réseaux sociaux qui ont mené à sa condamnation.
Cette arnaque aux prestations sociales n’est d’ailleurs pas un cas isolé. Une femme âgée de 50 ans a fait pareil. En effet, la quinquagénaire a obtenu des aides auxquelles elle n’avait pas droit. Oui, mais voilà, les agents de la CAF ont travaillé d’arrache-pied, ce qui a permis de découvrir le pot aux roses. Bien que la fraudeuse ait fait preuve d’imagination, sa décision a été lourde de conséquences.
Elle s’est déclarée mère célibataire isolée
Certes, la flambée des prix met le pouvoir d’achat de nombreux foyers à rude épreuve. Toutefois, il est préférable d’éviter d’arnaquer la CAF. Tôt au tard, la vérité éclatera au grand jour. Une affaire, rapportée par nos confrères du Dauphiné Libéré, qui remonte en 2019 a pris de l’ampleur depuis quelque temps. L’objectif est probablement de dénoncer les pratiques peu scrupuleuses qui peuvent nous mettre dans de beaux draps.
Cette dame domiciliée dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en a fait l’expérience. Elle s’est en effet déclarée mère célibataire isolée à l’organisme. Ainsi, elle a touché pas moins de 25 000 euros de prestations sociales entre 2014 et 2018. Tout porte à croire que les agents de la CAF qui s’occupait de son dossier se doutaient de quelque chose.
De ce fait, ils ont jeté un coup d’œil à son compte Facebook. Sur le réseau social, la quinquagénaire étalait sa vie sociale et conjugale sans se douter de rien. Ainsi, les agents ont pu découvrir sa véritable situation. La fraudeuse vivait en concubinage avec un homme de 45 ans. Elle a ainsi été trahie par ses publications.
La fraudeuse reconnaît les faits
Sans grande surprise, la quinquagénaire a été mis en examen pour déclarations mensongères à la CAF. L’incriminée n’a pas nié les faits devant le tribunal. Son compagnon était aussi impliqué dans cette affaire de fraude. Il a ainsi reconnu sa complicité. Le couple a plaidé « une précarité financière avérée ». Malgré tout, ils ont chacun été condamné à 1 500€ d’amende.
Comme il fallait s’y attendre, le couple de fraudeurs a également écopé de l’obligation de rembourser la CAF. La somme des allocations versées à tort s’élevait à 25 122 euros. Ajoutez à cela le montant des dommages et intérêts. Ils devaient en connaître les détails en mai 2020. Selon les informations relayées, la décision de la justice n’a cependant pas encore été rendue.