Dès l’âge de 15 ans, Klyde Warren a vu apparaître des premiers poils disgracieux sur son menton. Comme le rapporte le Sun, l’adolescente originaire du Nebraska n’a pas pour autan décidé de les raser, bien au contraire. A cet âge sensible où la question de l’apparence est prédominante, Klyde a décidé de faire de sa pilosité une force.
Klyde refuse de raser sa barbe pour entrer dans la norme
Des années plus tard, la jeune femme qui possède désormais une barbe ne souhaite toujours pas la raser même si cela affecte sa vie sentimentale. Inscrite sur le site de rencontres Tinder, l’Américaine se fait régulièrement critiquer. « Je reçois beaucoup de regards de travers et les gens sur Tinder m’envoient des messages pour me dire que je suis dégoûtante et dégueulasse », déplore-t-elle.
La jeune femme admet être ébranlée par ces remarques, mais elle ne souhaite pas pour autant céder à cette pression. « Je suis une personne assez confiante », souligne Klyde qui ne veut pas se dénaturer pour correspondre aux normes. D’ailleurs, sa pilosité faciale lui vaut également des compliments.
« Certaines personnes avec qui je sors l’embrassent et la considèrent juste comme ma caractéristique déterminante », explique-t-elle tout en précisant : « mon dernier petit ami a vraiment aimé ma barbe ». Bien que les spécialistes n’en soient pas certains, la pilosité accrue de Klyde Warren serait due à un syndrome des ovaires polykystiques.
Qu’est-ce que le syndrome des ovaires polykystiques ?
Klyde a vu apparaître ses premiers poils durant l’adolescence, période où les bouleversements hormonaux entraînent bien des changements corporels. Mais contrairement à la majorité des jeunes filles, l’Américaine a constaté une pilosité excessive au niveau du bas du visage. Comme une femme sur cinq, cela pourrait être la conséquence d’un syndrome des ovaires polykystiques.
Le Figaro explique que ce syndrome qui touche 5 à 10 % des femmes entraîne des cycles menstruels irréguliers et des difficultés à enfanter. Le diagnostic n’est pas facile à poser, puisque d’autres pathologies doivent au préalable être écartées (la présence d’éventuelles tumeurs, une hyperplasie surrénale ou un syndrome de Cushing). Outre l’hyperpilosité et l’infertilité possible qui découlent du syndrome des ovaires polykystiques, les patients atteints peuvent développer un diabète et des complications cardiovasculaires.
Pour Klyde, qui précise devoir entretenir sa barbe chaque jour en la lavant, prendre des traitements ne semblent pas être à l’ordre du jour. « Je travaille juste sur ma confiance en moi », explique-t-elle avant de conclure : « L’univers voulait juste que je sois un peu différente ».