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Elle refuse de raser sa barbe malgré les critiques sur Tinder : « on me dit que je suis dégueulasse »

Klyde Warren avec sa barbe
Klyde refuse de raser sa barbe, malgré les remarques désobligeantes. Crédits : Facebook Klyde Warren.

A 27 ans, l'Américaine Klyde Warren possède une pilosité faciale surdéveloppée. La jeune femme, barbue, se fait régulièrement critiquer sur Tinder. Mais elle refuse de laisser des inconnus ébranler sa confiance en elle.

Dès l’âge de 15 ans, Klyde Warren a vu apparaître des premiers poils disgracieux sur son menton. Comme le rapporte le Sun, l’adolescente originaire du Nebraska n’a pas pour autan décidé de les raser, bien au contraire. A cet âge sensible où la question de l’apparence est prédominante, Klyde a décidé de faire de sa pilosité une force.

Klyde refuse de raser sa barbe pour entrer dans la norme

Des années plus tard, la jeune femme qui possède désormais une barbe ne souhaite toujours pas la raser même si cela affecte sa vie sentimentale. Inscrite sur le site de rencontres Tinder, l’Américaine se fait régulièrement critiquer. « Je reçois beaucoup de regards de travers et les gens sur Tinder m’envoient des messages pour me dire que je suis dégoûtante et dégueulasse », déplore-t-elle.

Klyde Warren, femme barbue
Les poils de barbe de Klyde lui valent des critiques, mais aussi des compliments. Crédits : Facebook Klyde Warren

La jeune femme admet être ébranlée par ces remarques, mais elle ne souhaite pas pour autant céder à cette pression. « Je suis une personne assez confiante », souligne Klyde qui ne veut pas se dénaturer pour correspondre aux normes. D’ailleurs, sa pilosité faciale lui vaut également des compliments.

Klyde Warren, femme barbue
La jeune femme rapporte être critiquée sur Tinder. Crédits : Facebook Klyde Warren

« Certaines personnes avec qui je sors l’embrassent et la considèrent juste comme ma caractéristique déterminante », explique-t-elle tout en précisant : « mon dernier petit ami a vraiment aimé ma barbe ». Bien que les spécialistes n’en soient pas certains, la pilosité accrue de Klyde Warren serait due à un syndrome des ovaires polykystiques.

Klyde Warren, femme barbue
Klyde entretient sa barbe en la taillant de temps en temps. Crédits : Facebook Klyde Warren

Qu’est-ce que le syndrome des ovaires polykystiques ?

Klyde a vu apparaître ses premiers poils durant l’adolescence, période où les bouleversements hormonaux entraînent bien des changements corporels. Mais contrairement à la majorité des jeunes filles, l’Américaine a constaté une pilosité excessive au niveau du bas du visage. Comme une femme sur cinq, cela pourrait être la conséquence d’un syndrome des ovaires polykystiques.

Le Figaro explique que ce syndrome qui touche 5 à 10 % des femmes entraîne des cycles menstruels irréguliers et des difficultés à enfanter. Le diagnostic n’est pas facile à poser, puisque d’autres pathologies doivent au préalable être écartées (la présence d’éventuelles tumeurs, une hyperplasie surrénale ou un syndrome de Cushing). Outre l’hyperpilosité et l’infertilité possible qui découlent du syndrome des ovaires polykystiques, les patients atteints peuvent développer un diabète et des complications cardiovasculaires.

Klyde Warren, femme barbue
La jeune femme a vu apparaître ses premiers poils de barbe durant l’adolescence. Crédits : Facebook Klyde Warren

Pour Klyde, qui précise devoir entretenir sa barbe chaque jour en la lavant, prendre des traitements ne semblent pas être à l’ordre du jour. « Je travaille juste sur ma confiance en moi », explique-t-elle avant de conclure : « L’univers voulait juste que je sois un peu différente ».

Klyde Warren, femme barbue
Klyde ne veut pas raser sa barbe. Crédits : Facebook Klyde Warren