Santé

Les vaccins Moderna et Pfizer entraîneraient des symptômes similaires au cancer

le vaccin Pfizer ou Moderna
Les vaccins Pfizer ou Moderna peuvent entraîner un gonflement des glandes mammaires. Image d'illustration.

Ganglions, gonflements mammaires... Les injections des vaccins Pfizer et Moderna sont à l'origine d'effets secondaires de prime abord inquiétants. Il s'agit pourtant de symptômes bénins. Explications.

Ce mardi 2 mars 2021, l’hôpital général du Massachusetts, aux Etats-Unis, a partagé un communiqué faisant état d’effets secondaires chez certains patients vaccinés.

Des gonflements des glandes mammaires et des ganglions situés sous les aisselles

Ces personnes qui ont reçu des injections de vaccins Moderna ou Pfizer ont développé un gonflement des glandes mammaires, rapporte L’Indépendant. Un phénomène plus susceptible de se produire lorsque les patients ont été vaccinés au niveau du bras, précise l’établissement hospitalier. D’autres patients ont également rapporté avoir constaté un gonflement des ganglions situés sous les aisselles.

Ces organes arrondis contiennent un grand nombre de cellules permettant à l’organisme de se défendre. Leur gonflement peut être synonyme de cancer de la poitrine, précise The Hill. Ce type de symptômes peut mener à la réalisation de biopsies, lesquelles se sont d’ailleurs multipliées ces derniers temps aux Etats-Unis.

une mammographie
Aux Etats-Unis, les biopsies de la poitrine se sont multipliées ces dernières semaines. Image d’illustration.

Il est donc très important de savoir faire la distinction entre ces réactions bénignes au vaccin et un potentiel cancer. Dans le Journal of the American College of Radiologoy, les spécialistes américains publient une liste de recommandations pour interpréter correctement les résultats d’une mammographie. Date du vaccin, solution injectée, zone de l’injection, etc. Ces éléments doivent permettre de poser le bon diagnostic.

Des réactions aux vaccins Pfizer et Moderna qui sont bénignes

Ces réactions aux vaccins Moderna et Pfizer sont généralement observées entre deux et quatre jours après l’injection du sérum. Cependant, aucune inquiétude : il s’agit d’un symptôme bénin, tiennent à préciser les radiologues américains. Les ganglions lymphatiques réagiraient aux vaccins injectés, mais leur gonflement disparaîtrait petit à petit. Cependant, si la zone peine à désenfler ou que la patiente a des antécédents médicaux sensibles, il convient d’entreprendre une surveillance médicale accrue.

Comme le stipule l’hôpital général du Massachusetts dans son communiqué, les patientes devant être vaccinées peuvent le faire sans inquiétude. Il est toutefois conseillé de prévoir un dépistage du cancer de la poitrine avant la première injection. Les patientes déjà vaccinées sont invitées à le faire entre 4 et 6 semaines après la seconde dose.