La mésaventure d’Andreas est rapportée sur Instagram par sa compagne, qui partage un témoignage insolite. L’Américain, mécanicien dans l’Etat de Géorgie, était embauché dans un garage automobile avant que les relations avec son patron ne dégénèrent.
Le patron ne paie pas le dernier salaire de son mécanicien
Andreas Flaten et Miles Walker avaient visiblement du mal à s’entendre et au travail, l’atmosphère était tendue. Tant et si bien qu’en novembre 2020, le salarié ne l’a plus supportée. Andreas a donc pris la décision de quitter son poste avant que la situation ne s’envenime plus, raconte sa petite amie.
Andreas est parti de son entreprise en respectant la loi en vigueur. Il a donc fait parvenir à son patron une lettre expliquant sa décision et rendu ses affaires de travail. Problème : plus de trois mois après avoir quitté cette société de réparation automobile, le mécanicien n’avait toujours pas perçu sa dernière paie. Celle-ci s’élevait à 915 dollars, soit près de 800 euros, précise Olivia, la compagne d’Andreas.
Déterminé à être payé, le mécanicien fait alors parvenir un second courrier à son ancien employeur pour lui réclamer le versement immédiat de la somme. L’Américain stipulait dans son courrier être prêt à engager des procédures judiciaires si cela s’avérait nécessaire. Visiblement, Miles Walker n’a pas du tout apprécié cette lettre et le lui a fait savoir, à sa manière.
« il a été payé c’est tout ce qui importe ».
Conscient qu’il ne pouvait pas contourner la loi, le patron d’Andreas a fini par le payer. Cependant, le dirigeant ne l’a pas fait par virement ou par chèque, puisqu’il a préféré employer une technique un peu particulière. Comme le rapporte sur Instagram la compagne d’Andreas, l’homme a tout simplement réglé le salaire de son ex-salarié en pièces de 1 centime.
Andreas et sa petite amie ont retrouvé devant leur porte d’entrée un gros tas de sous, accompagné d’un mot peu sympathique : « va te faire f….. ». L’ancien patron du mécanicien avait également pris soin de déverser sur les pièces de l’huile de moteur. Olivia et Andreas ont alors dû nettoyer les pièces de monnaie une à une, tout en les comptant pour s’assurer de l’intégralité de la somme.
« Je ne sais pas ce qui est le pire », se questionne Olivia. « Que cet homme soit si misérable qu’il ne peut pas accepter qu’un employé parte » ou « qu’il ait fait autant d’efforts pour rassembler 800 euros en petites pièces » ? En effet, la question se pose…
De son côté, Miles Walker admet à demi-mot sa vengeance auprès du site CBS46. « Je ne sais pas si j’ai déposé ces pièces, je ne m’en souviens plus vraiment », avance-t-il avant de conclure: « il a été payé c’est tout ce qui importe ».
