Maman de trois enfants, Isabella, Jacob et Isla Rose, Michaela Harris est atteinte d’un trouble alimentaire qui la pousse à éviter la majorité des aliments.
Une pathologie alimentaire due à une rupture amoureuse difficile
Avant d’être au plus mal, la jeune femme mangeait de tout et son poids était tout à fait normal. « Je pouvais manger trois tranches de bacon, deux œufs, quatre saucisses, deux toasts frits, trois pommes de terre rissolées et des haricots en une seule fois », se souvient-elle. Mais une rupture sentimentale compliquée fait basculer sa vie.
En 2016, l’Anglaise originaire de Middlesbrough commence à présenter une aversion pour la nourriture. Très affectée par sa récente séparation, Michaela Harris développe différentes phobies liées à la nourriture, si bien qu’elle ne parvient plus à manger ou boire quoi que ce soit, excepté une boisson. Elle débute seulement ses journées en buvant une canette de Monster et rien d’autre. Michaela Harris est en réalité atteinte d’ARFID (avoidant/restrictive food intake disorder), rapporte le DailyMail. Il s’agit d’un trouble de l’alimentation qui s’avère très sévère chez la jeune maman.
En août 2020, la jeune femme confie parvenir à manger des nuggets de poulet et des chips. Tout autre aliment la dégoûte profondément. Malgré l’aide de son compagnon John, cuisiner n’est pas possible pour la mère de famille à cause des odeurs qui la rendent malade. Michaela est consciente que son état de santé est très inquiétant. A l’époque de son témoigne dans la presse, elle ne pèse plus qu’une trentaine de kilos à cause de son trouble d’alimentation sélective.
Michaela Harris pourrait devenir aveugle
Sa pathologie pourrait même la rendre aveugle, confie-t-elle dans le tabloïd britannique The Sun. En effet, la phobie alimentaire dont est atteinte Michaela peut entraîner une neuropathie optique carentielle, précise Le Monde. Sa plus grande peur est de perdre encore plus de poids sans parvenir à se raisonner.
Outre l’inquiétude pour sa santé, Michaela Harris est également très inquiète au sujet de ses enfants. La jeune maman ne veut pas qu’ils développent les mêmes aversions qu’elle pour la nourriture, d’autant plus que sa plus jeune fille est déjà difficile avec la nourriture.
Michaela, qui craint pour sa survie, a également très peur à l’idée que ses enfants doivent grandir sans elle. « J’essaye vraiment d’ajouter de nouveaux aliments à mon régime alimentaire », insiste-t-elle. Mais malgré ses efforts, l’Anglaise n’y parvient pas. La jeune femme voudrait plus que tout obtenir de l’aide auprès de professionnels qualifiés, mais elle n’en a pas encore trouvé.