Santé

Hausse des cas de Covid-19 dans une région de la France, appel à la vigilance

Une patiente atteinte du Covid-19.
Dans cette région, le taux de transmission du Covid-19 (RO) a augmenté ces dernières semaines. Source : Flickr.

La directrice de l'Agence Régionale de Santé, qui constate une reprise de l'épidémie dans la région, s'agace de voir les gens se faire la bise.

Alors que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) affirme que « le pire est à venir », une hausse des cas de Covid-19 est constatée dans une partie de la France.

Les autorités sanitaires appellent à la vigilance, après avoir constaté un certain relâchement de la part des Français quant au respect des gestes barrières.

Hausse des cas de Covid-19 dans la région Grand Est

Ce lundi 20 juillet 2020, alors que le port du masque est désormais obligatoire, l’ARS (Agence Régionale de Santé) tire la sonnette d’alarme. Dans le Grand Est, une hausse des cas de coronavirus est constatée.

« Un relâchement a été observé un peu partout. Le virus circule encore »,

fait savoir la préfète du Grand Est, Josiane Chevalier.

La région du Grand Est a été, dès le départ de l’épidémie de Covid-19 en France, l’une des plus touchées. Bien que la situation sanitaire se soit améliorée dans cette partie de la France, les autorités notent une baisse de la vigilance.

De ce fait, le « RO », indicateur permettent de mesurer le taux de transmission du coronavirus, est passé de 0,72 à 0,84 ces trois dernières semaines. Ce même « RO » a de nouveau augmenté vendredi dernier, en atteignant 0,98.

« Du 13 au 19 juillet, nous avons observé dans la région 298 nouveaux cas diagnostiqués, alors que la semaine précédente nous n’en avions eu que 156. Très clairement, on a un doublement la semaine dernière », souligne l’épidémiologiste Michel Vernay, responsable de Santé publique France dans le Grand Est.

L’Agence Régionale de Santé du Grand Est dénonce le comportement des jeunes

Face aux 31 clusters en cours d’investigation dans la région Grand Est, la directrice de l’ARS s’agace :

« Il y a une chose que je vois réapparaître et qui est à bannir, ce sont les bises: arrêtez de vous embrasser, c’est comme ça que le virus est transmis »,

insiste-t-elle auprès de nos confrères du Huffington Post.

Pour tenter d’endiguer ces clusters, Josiane Chevalier en appelle à « la responsabilité individuelle : on ne réussira pas sans le civisme, la responsabilité de chacun ». « Un confinement coûte 10 milliards d’euros par semaine, d’où l’importance de la prévention », précise-t-elle.

La directrice de l’Agence Régionale de Santé du Grand Est souhaite notamment une prise de conscience des jeunes : « Ne jouez pas à la roulette russe, cette maladie est dangereuse, vous pouvez vous retrouver en réanimation ou mourir même si vous êtes jeune ».