Santé

Covid-19 : la Corée du Sud officialise l’existence d’une deuxième vague de l’épidémie

La Corée du Sud lutte contre une deuxième vague de coronavirus. ( illustration depositphotos)

La Corée du Sud est l’un des premiers pays à endiguer l’épidémie grâce à des tests massifs et un traçage efficace. Pourtant, le coronavirus revient au triple galop.

Alors que le déconfinement continue en Europe, certains pays asiatiques doivent gérer une hausse des cas de Covid-19. La Corée du Sud a ainsi annoncé qu’elle lutte depuis mai contre une deuxième vague. En effet, le nombre de contaminations augmente régulièrement depuis quelques jours.

115 personnes infectées en 48 heures

Jeong Eun-Kyeong, responsable du Centre pour le contrôle et la prévention des maladies coréen,  a officialisé la nouvelle mardi dernier : « La première vague a eu lieu de mars à avril ainsi que de février à mars. Et nous voyons une deuxième qui a commencé aux vacances de mai et qui continue ».

Au début de la pandémie, le pays de 52 millions d’habitants était l’un des plus touchés par le covid-19 après la chine. En mars, les autorités ont recensé près de 1.000 nouveaux cas par jour. Même si les derniers chiffres ne sont pas aussi élevés, le gouvernement a affiché son inquiétude.  

115 nouveaux cas en deux jours en Corée du Sud.
La deuxième vague a débuté en mai en Corée du Sud. Credit : Wikipédia

 « Nous avions prédit que la deuxième vague émergerait à l’automne ou à l’hiver. Nous nous sommes trompés. Tant que les personnes auront des contacts rapprochés avec les autres, nous pensons que les infections continueront » poursuit Jeong Eun-Kyeong.

Le 20 et 21 juin dernier, 115 individus ont été testés positifs au coronavirus.

Le gouvernement prendrait de nouvelles mesures

Park Won-Soon, le maire de Séoul, a tiré la sonnette d’alarme. D’après lui, les scientifiques auraient prévu 800 nouveaux cas par jour si des mesures très strictes ne sont pas prises dans les jours à venir.

À titre de rappel, les autorités sud-coréennes n’ont jamais confiné la population. Elles ont choisi de pratiquer des tests massifs et seules les personnes présentant des signes suspectes étaient placées en quarantaine. Vont-elles adopter une autre stratégie ?

Les autres pays attendent la réponse afin de mieux préparer une éventuelle deuxième vague.