Lorsque l’épidémie de coronavirus a frappé l’Asie puis l’Europe, l’Iran est un pays qui n’a pas été épargné. En effet, les autorités ont dû faire face à de nombreux malades mais ils ont eu une façon bien à eux de gérer la crise…
L’Iran : le pays principal foyer de la pandémie au Moyen-Orient
Avec plus de 70 000 cas confirmés et près de 4500 décès selon des chiffres annoncés fin avril, l’Iran était l’un des pays au monde les plus touchés par la pandémie.
Même si le bilan était moins mauvais que celui de plusieurs pays européens, la situation était tout de même jugée inquiétante ! Néanmoins, le gouvernement a pris la décision de ne pas imposer de confinement.
En Iran, les écoles ainsi que certains commerces ont été fermé et les déplacements entre les différentes villes ont été limités. Mais à aucun moment un confinement des populations a été mis en place.
Cette décision, le président Hassan Rohani l’a justifiée en clamant sauver l’économie Iranienne déjà très instable.
L’Iran : premier pays du monde a annoncer officiellement une seconde vague de contamination au coronavirus
Alors que les autorités pensaient pouvoir souffler suite à l’épidémie qui a violemment frappé leur pays, les mauvaises nouvelles s’accumulent…
En effet l’Iran est officiellement le premier pays dans le monde à rapporter une seconde vague d’infections au coronavirus sur son territoire. Cette terrible situation est crainte par tous les pays qui entament leur phase de déconfinement.
Une nouvelle hausse des cas de contamination survient souvent après le relâchement du confinement. C’est pourquoi, dans de nombreux pays comme en France, les autorités insistent fortement sur le respect des mesures sanitaires et des gestes barrières pour limiter la propagation du virus.
Malheureusement, l’Iran est en train de vivre le pire scénario possible !
Non seulement, le Covid-19 est en train de revenir en Iran, mais en plus, il revient en force. Depuis plus de 3 jours, les nouvelles infections dépassent la barre des 2500 patients contaminés par jour.
Iran : les autorités sanitaires soutiennent que cette nouvelle vague résulte d’un meilleur dépistage
Alors qu’en avril, la maladie avait fortement reculé, il semblerait que les chiffres soient repartis à la hausse.
Pour le moment, les autorités sanitaires s’accordent à dire que cette « seconde vague » est le résultat d’une plus forte capacité de dépistage de la population.
Néanmoins, ce retour en force du Covid-19 inquiète les autorités. Le président Iranien a même déploré le fait que ses citoyens ne prenaient pas la situation suffisamment au sérieux :
« Si, dans une région du pays, les avertissements ne sont pas pris au sérieux et que les infections atteignent un nouveau pic, nous devrons imposer de nouvelles restrictions ».
Une décision radicale qui créerait de nombreux « problèmes dans la vie quotidienne des citoyens et amènerait de sérieux dommages économiques à notre société » confie Hassan Rohani au Daily Mail.
Les craintes du président ont été appuyées par Saeed Namaki, le ministre de la santé, qui a également appelé à la prudence pour éviter la prise de mesures drastiques.