Selon un récent sondage, seuls 28 % des Français connaissent le cancer de la vessie. Or, cette maladie qui touche près de 15 000 Français chaque année évolue rapidement. Il convient donc d’être vigilant.
Quels sont les symptômes à surveiller ? Existe-t-il des facteurs de risque ? On fait le point.
Le cancer de la vessie entraîne certains symptômes qu’il faut savoir reconnaître
D’après une enquête menée par Opinion Way pour l’Alliance Merck-Pfizer et l’association Cancer Vessie France, moins de trois Français sur dix connaissent le cancer de la vessie. 24 % des Français ne savent d’ailleurs pas quels sont les symptômes à surveiller. Or, le cancer de la vessie fait partie des dix cancers les plus courants en France.
L’un des principaux symptômes liés à cette maladie est la présence de sang dans les urines. En effet, dans 90 % des cas, les malades remarquent la présence de saignements à la fin de la miction. Les urines peuvent alors être rosées, rouge foncé ou bien bordeaux, en fonction de la quantité de sang présent dans les urines.
Parfois, les hématuries sont trop faibles pour être repérées à l’oeil nu. Le cancer de la vessie entraîne également d’autres symptômes locaux qui doivent alors alerter. Que ces symptômes soient associés à des hématuries ou non, il convient de consulter rapidement son médecin.
Parmi ces autres symptômes du cancer de la vessie figure des mictions fréquentes voire impérieuses (besoin absolu d’aller aux toilettes). Il est aussi possible de ressentir des douleurs ou des brûlures lors des mictions.
Quoi qu’il en soit, il convient de consulter régulièrement son médecin traitant en lui faisant part d’éventuels symptômes ou gênes repérés.
Les principaux facteurs de risque du cancer de la vessie
Avec l’âge, il existe un risque plus accru de développer un cancer de la vessie, notamment après 70 ans.
La consommation de tabac est également mise en cause, puisqu’un fumeur a 5,5 fois plus de probabilités de développer la maladie, par rapport à un non-fumeur.
L’exposition professionnelle peut également jouer un rôle pour les travailleurs de certaines industries. Entre 5 à 25 % des cancers de la vessie seraient ainsi liés à une exposition professionnelle à des substances cancérogènes (goudron, pneus, certains textiles…), précise le site Santé sur le Net.
L’exposition à des agents infectieux peut également causer un cancer de la vessie. Certains parasites, comme la bilharziose que l’on retrouve principalement en Afrique, peuvent créer une inflammation néfaste pour la vessie. Des saignements urinaires entraînent alors une fibrose vésicale, laquelle peut déclencher un cancer de la vessie.
Enfin, certains médicaments majorent le risque de développer un cancer de la vessie. Il s’agit principalement de traitements à base de cyclophosphamide (un anti-cancéreux).
Il est à noter que le cancer de la vessie touche trois fois plus les hommes que les femmes, mais chez ces dernières, le nombre de cas est en progression.