Au Brésil, un homme risque sa vie en s’injectant de l’huile pour augmenter sa masse musculaire. Le culturiste a bien été averti des risques d’amputation, mais cela ne l’empêche pas de continuer à utiliser cette technique redoutable.
Les dangers du synthol dans les muscles sont nombreux
Outre le danger de perdre certains de ses membres, Valdir Segato risque également de se boucher les artères et faire des accidents vasculaires cérébraux fatals, expliquent les experts. Le bodybuilder est conscient des risques, mais son amour des gros muscles le pousse à continuer. L’homme, prêt à tout pour obtenir une musculature toujours plus importante, s’injecte du synthol.
Le synthol se compose de 85 % d’huile, de 7,5 % de lidocaïne (un analgésique) et de 7,5 % d’alcool permettant de stériliser le mélange. Valdir Segato injecte cette substance directement dans ses bras, ses pectoraux et son dos. Sa musculature grossit à vue d’oeil et il en est très fier. Originaire de Sao Paulo, le Brésilien est notamment surnommé « Hulk ».
Aujourd’hui dans la cinquantaine, Valdir était très mince lorsqu’il était jeune. Ses proches l’appelaient même « le chien maigre », tant et si bien que le Brésilien a développé un complexe tenace. Un jour, un homme rencontré dans une salle de sport lui conseille de s’injecter de l’huile dans les muscles. Une technique qui porte rapidement ses fruits.
Valdir Segato ne veut pas arrêter de s’injecter de l’huile, malgré les avertissements
Désormais, Valdir a pris sa revanche : « J’ai doublé mes biceps, mais je veux toujours en obtenir de plus gros », explique-t-il. Sa musculature surdéveloppée l’aide également dans sa profession d’ouvrier du bâtiment. Mais si le Brésilien continue à s’injecter du synthol dans les muscles, c’est avant tout par esthétisme. Le bodybuilder n’est jamais satisfait et semble pris dans un cercle vicieux sans fin.
Sur Instagram, où son compte est privé, Valdir partage fièrement les photos de ses muscles gonflés au synthol. « Les médecins me disent d’arrêter, le conseil qu’ils me donnent est d’arrêter de m’injecter du synthol. Mais c’est moi qui décide d’en prendre parce que je le veux, parce que j’aime ça », confie-t-il.
Certains de ses amis le mettent également en garde, mais Valdir Segato ne les écoute pas. « Je lui dis d’arrêter, mais il ne veut pas. Il est heureux comme ça », confie un proche. Visiblement, le culturiste n’est pas près d’arrêter de s’injecter du synthol dans les muscles, quitte à ce que cette technique écourte sa vie.