Vendredi 11 décembre 2020, le Collège catholique St Antony’s (périphérie Manchester en Angleterre) a appelé Louise Bell pour l’informer d’une « situation embarrassante ». En effet, son fils Cael avait donné une « fête clandestine » dans l’enceinte de l’établissement.
Musique électronique dans les toilettes de l’école
Le collégien britannique âgé de 12 souhaite devenir DJ. Après avoir longtemps mixé dans chambre, il était temps pour lui de se produire devant un vrai public. Aussi, a-t-il a décidé d’organiser une rave party digne de ce nom, choisissant un lieu où il réunirait facilement ses copains : les toilettes de l’école.
D’ailleurs, Cael Bell avait tout planifié. Il a pris soin d’annoncer l’événement sur Snapchat. Et le Jour J, il a soigneusement installé son matériel dans « la salle » et même apporté de quoi abreuver et rassasier ses convives. Mais rassurez-vous, ce n’était rien d’autre que des sodas et des barres chocolatées.
Ainsi, les conditions étaient réunies pour que la rave de Cael fasse un carton. Malheureusement, les festivités ont pris fin au bout d’une demi-heure, sur ordre des professeurs. De plus, la panoplie du jeune disc-jockey lui a été confisquée, notamment platines, éclairage et enceintes.
La maman amusée
Rapidement, l’histoire a fait le buzz sur les réseaux sociaux. Pour sa part, Louise Bell a affirmé au Mirror que l’évènement l’avait surtout amusée, assurant que son fils « n’a rien fait de mal ». Et bien que ce dernier fils ne l’eût pas mise dans la confidence, elle se doutait bien que quelque chose allait se passer.
« Cela m’a fait rire. Ça a été une année épouvantable et je ne peux pas en vouloir à mon fils de vouloir partager un peu de bonheur. Cael s’était bien habillé et était prêt à quitter la maison en avance ce matin-là, ce qui n’arrive jamais. Il avait un énorme sourire et je savais qu’il préparait quelque chose », a-t-elle déclaré.
D’autant plus qu’elle soupçonnait aussi l’établissement scolaire de partager son sentiment. « Je sentais au téléphone qu’ils voyaient aussi le côté marrant de cette histoire. On aurait dit qu’ils faisaient au mieux pour ne pas rire au bout du fil », avait-elle ajouté.