Emmanuel Macron a donc été giflé ce mardi 8 juin, alors qu’il venait de se rendre dans un lycée hôtelier de Tain-L’Hermitage, dans la Drôme. Le chef de l’État souhaitait saluer les personnes venues à sa rencontre, lorsque Damien Tarel, 28 ans, lui a asséné une claque. Le jeune homme qui se trouvait contre les barrières de sécurité a crié « Montjoie Saint Denis ! À bas la macronie », signe de son attrait pour la mouvance royaliste. Immédiatement interpellé, il doit être déféré ce jeudi pour répondre de ses actes. La scène a fait vivement réagir la classe politique dans son ensemble, ainsi que les internautes sur Twitter. Comment a réagi Brigitte Macron ?
La réaction de Brigitte Macron
Après avoir été giflé, Emmanuel Macron a rapidement réagi en appelant à « relativiser cet incident ». « Tout va bien », a-t-il assuré en soulignant qu’il s’agissait d’un « fait isolé » qui ne doit pas « occulter le reste des sujets ». Le président de la République a également fait savoir auprès du Dauphiné Libéré sa détermination : « rien ne m’arrêtera », a-t-il déclaré tout en rappelant : « Il faut respecter les fonctions dans la République (…) Sur le principe, je serai intraitable ».
Le chef de l’État, dont la réaction a été filmée par une seconde vidéo relayée par BFMTV, semble donc s’être remis très vite de cette claque. Quelques heures après la gifle, il s’est rendu avec Brigitte Macron à Valence pour déjeuner en terrasse avec des restaurateurs. L’occasion pour une journaliste de LCI de recueillir la réaction de la Première dame. A la question « Êtes-vous inquiète pour votre mari ? » Brigitte Macron a répondu d’un air grave : « toujours, toujours ». Une réponse courte, qui en dit toutefois long sur le stress ressenti après qu’Emmanuel Macron ait été giflé.
Emmanuel Macron giflé : que risque Damien Tarel ?
Voir Emmanuel Macron giflé a donc suscité de l’inquiétude chez son épouse. De son côté, que risque Damien Tarel, l’auteur des faits ? Toujours en garde à vue avec l’un de ses amis ce mercredi 9 juin, il doit être déféré ce jeudi. Le jeune homme de 28 ans, jusqu’ici inconnu des services de police, est poursuivi pour s’en être pris « à une personne dépositaire de l’autorité publique ». À ce sujet, l’article 222-13 du Code pénal est très clair. Ce type d’acte est passible de trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.