Depuis le début de la pandémie de Covid-19, de nombreux chercheurs travaillent à l’élaboration d’un vaccin efficace. En France, le Conseil scientifique appelle le gouvernement à mettre au point « une stratégie vaccinale nationale », permettant d’intégrer ce vaccin au sein de la population.
Il existe en effet un risque que la vaccination contre le Covid-19, préparée dans la précipitation, nourrisse des incertitudes quant à son efficacité. Parmi ces doutes, les « possibles effets secondaires auprès de certains publics », souligne le Conseil scientifique.
Maux de tête, frissons et douleurs
Pour les membres du Conseil scientifique, il est important de prévenir les Français quant au risque de souffrir d’effets secondaires. Une potentialité déjà énoncée par plusieurs scientifiques dans le journal américain Stat.
« Tous les vaccins [contre le Covid-19] vont être réactogènes »,
prévient d’ores et déjà Kathryn Edwards, du Programme de recherche vaccinale Vanderbilt à Nashville.
Le ministère de la Santé américain décrit d’ailleurs les principaux effets secondaires ressentis par des volontaires vaccinés contre le Covid-19. « Plus de la moitié ont signalé une fatigue, des maux de tête, des frissons ou des douleurs au lieu de l’injection ».
Les scientifiques veulent prévenir les Français quant aux effets secondaires
Face à ces effets secondaires déjà détectés en phase de test, les chercheurs souhaitent faire de la pédagogie auprès de la population. Comme le rappelle le site vaccination-info-service, il s’agit de « réactions très fréquentes et normales, qui ne durent pas plus de deux jours après la vaccination ».
La population qui s’apprête à être vaccinée doit donc être au courant de ces possibles réactions immunitaires, afin de ne pas crier à l’empoisonnement. La principale crainte du Conseil scientifique français étant de voir surgir des théories du complot au sujet du vaccin contre le coronavirus.
« Un vaccin contre le Covid-19 offre de réels espoirs, mais l’adhésion de nos concitoyens à la vaccination est à construire », prévient le Conseil scientifique. « La communication, tout particulièrement, sera une des conditions de réussite de la campagne vaccinale ». Celle-ci doit être « transparente ».