Dans cette fiction de France 2, Amel Bent interprète le rôle de Malika Bellaribi, une jeune fille pauvre et privée de l’usage de ses jambes. Rien ne la prédestine à devenir une cantatrice populaire, pourtant, Malika va réussir à monter sur scène pour chanter Carmen. Un destin émouvant, qui n’est pas si éloigné de celui de la chanteuse elle-même.
La coach de The Voice pensait ne jamais s’en sortir
Comme elle le confie dans les colonnes de Télé 7 jours, Amel Bent a elle aussi connu de nombreuses galères. La maman de Sofia et Hana, dont le poids est particulièrement scruté ces derniers temps, se sent très proche du personnage de Malika.
A ses débuts, Amel Bent courrait les castings et devait faire face à « la barrière sociale » et « la pauvreté », confie-t-elle. Tout comme Malika dans « Les Sandales blanches », la chanteuse n’avait pas d’argent pour se lancer. Le chant était alors à ses yeux le seul moyen de sortir de la précarité.
Pour se rendre au casting de La Nouvelle Star (M6), Amel Bent rapporte avoir dû prendre un train sans billet et même dormir dehors. « C’est ça, la réalité et le message de ce téléfilm », insiste-t-elle auprès de nos confrères. « Quand tu viens d’un milieu défavorisé, tu as l’impression que tu ne t’en sortiras jamais ».
Amel Bent a récemment pleuré avec ses filles
La coach de The Voice a également dû se battre contre les préjugés et le racisme, explique-t-elle. Des difficultés qui n’ont pas atteint sa volonté farouche de percer dans le milieu musical. Aujourd’hui, Amel Bent peut se targuer d’une carrière prolifique.
Son parcours l’a amenée à être certifiée disque de platine pour son album « Un jour d’été », en 2004. Deux titres tournaient alors en boucle sur les radios : « Ne retiens pas tes larmes » et « Ma philosophie ». Deux ans plus tard, Amel Bent est consacrée révélation de l’année aux Victoires de la musique.
Un moment toujours aussi émouvant pour la chanteuse, comme elle l’a confié ce jeudi 21 janvier sur le plateau de C à vous. « J’ai eu la chance de les revoir [les images, NDLR] il n’y a pas très longtemps avec mes enfants », fait-elle savoir. En les découvrant, mère et filles ont pleuré ensemble. Des larmes de bonheur, comme le précise Amel Bent : « ce jour était un jour de joie, pour moi, pour toute la famille ».