Les manifestations qui secouent les États-Unis depuis la mort de George Floyd est au cœur de l’actualité internationale. Et les grands médias disposent d’un envoyé spécial sur place pour relayer les dernières informations liées à l’affaire. Chez TF1, c’est à la reporter Catherine Jentile de Canecaude que cette mission a été confiée.
Un direct qui ne se passe pas comme prévu
Naturellement, Catherine Jentile est intervenue dans le JT de 13 heures en duplex depuis Washington. Mais alors qu’elle se tenait devant la Maison-Blanche, détaillant les nouvelles mesures face aux mouvements de foule incessants, les autorités américaines la coupent dans son élan. En effet, les services secrets ont prié Catherine Jentile de quitter les lieux. « Les services secrets nous demandent de partir », a-t-elle indiqué en plein direct.
Si la correspondante semble vouloir de poursuivre son point de d’informations avec Jacques Legros, elle finit par se raviser, car « obligée d’arrêter » le direct. Sous l’insistance des agents du USSS, très certainement.
Il faut dire que Washington et plus particulièrement le secteur de la Maison-Blanche est passé sous surveillance maximum depuis le début des mouvements populaires. D’autant plus que les dernières déclarations de Donald Trump n’ont pas aidé à apaiser la situation. Le Président américain avait en effet averti qu’il déploierait l’armée pour rétablir « la loi et l’ordre » si les débordements de violences persistaient.
Tensions grandissantes dans les grandes villes américaines
Force est de constater que les manifestations s’agrandissent et s’intensifient avec une revendication claire : arrêter la brutalité policière raciste. Les descentes dans les rues, les incendies et les pillages étaient encore légion ce mardi 2 juin. Le couvre-feu mis en place dans les grandes villes (New York, Los Angeles, Washington) quant à lui est complètement vain.
Pour rappel, la colère mais aussi la solidarité qui anime le peuple américain en ce moment a été provoquée par la mort de George Floyd. Cet Afro-américain âgé de 46 ans, accusé d’usage de faux-billet, a succombé à l’asphyxie, sous le poids de trois policiers (blancs) venus l’arrêter dans une rue de Minneapolis.
Sur des enregistrements vidéo par smartphone et vidéosurveillance qui ont circulé sur les réseaux sociaux, on voit l’un des officiers immobiliser George Floyd au sol, en appuyant son genou sur son cou pendant plus de 8 minutes. Des scènes d’une violence innommable qui ont indigné le monde entier !