Le nouveau Premier ministre Jean Castex donnait sa première interview grand public. Invité du JT de 20 heures de TF1, il répondait aux questions de la présentatrice Anne-Claire Coudray.
Visiblement, cette dernière l’a quelque peu énervé avec une série de questions insistantes, de quoi pousser le Premier ministre dans ses retranchements. Celui-ci, énervé, ne s’est pas fait prier pour le faire comprendre à Anne-Claire Coudray.
Anne-Claire Coudray insiste pour connaître les futurs ministres, Jean Castex la recadre sèchement
Vendredi 3 juillet 2020, Edouard Philippe démissionnait pour laisser sa place à Jean Castex, haut fonctionnaire occupant désormais le poste de Premier ministre.
Alors que ce dernier doit annoncer dans les prochaines heures la composition du nouveau gouvernement, Anne-Claire Coudray souhaitait en savoir plus.
La journaliste, qui recevait le nouveau Premier ministre au JT de 20 heures de TF1, voulait absolument connaître les noms des futurs ministres. De quoi fortement agacer Jean Castex.
Face aux questions insistantes d’Anne-Claire Coudray, Jean Castex se montre dans un premier temps imperturbable : « La philosophie de ce gouvernement, c’est l’opérationnalité. C’est-à-dire qu’il faut agir, travailler vite, dans un contexte de crise. […] C’est vrai que le président de la République, comme moi-même, dans ce contexte, souhaitons aller vite pour désigner le Premier ministre, aller le plus vite possible pour désigner le gouvernement. »
Face à l’insistance d’Anne-Claire Coudray, le Premier ministre botte en touche
Anne-Claire Coudray, qui ne s’avoue pas vaincue, relance le Premier ministre au sujet de la composition du gouvernement. Jean Castex lui répond alors : « Il y a des vérifications qui doivent être faites avant d’officialiser les nominations ».
La présentatrice tente alors une autre approche pour connaître les noms des futurs ministres, ce à quoi Jean Castex lui répond : « La parité absolument ». « Y compris sur des ministères régaliens ? », questionne à nouveau la journaliste.
Une interrogation de trop, qui fait alors sortir Jean Castex de ses gonds. Le Premier ministre répond sèchement à Anne-Claire Coudray : « Nous verrons. Attendez, je ne peux pas vous répondre, parce que ce n’est pas fini, Madame, je comprends votre insistance, un peu de patience ».
Bien qu’agacé, Jean Castex conclut : « Mais la parité bien entendu c’est une chance, c’est une force, et c’est une évidence. »