Cette affaire polémique riche en rebondissements a fait grand bruit depuis quelques jours. A titre d’information, Elodie et Laurent ont acheté une maison située à Olainville dans l’Essonne. Le couple de propriétaires se faisait une joie d’investir les lieux. Ils avaient même prévu un barbecue entre amis pour fêter la signature de l’acte de vente. Seul grand bémol : une famille de Tunisiens s’y était déjà installée. Pour couronner le tout, les occupants illicites refusent de partir.
Face à cette situation délicate, les propriétaires ont décidé de médiatiser l’affaire. Dans un premier temps, Elodie et Laurent ont affirmé qu’ils avaient découvert la maison squattée après la signature chez le notaire. Les gendarmes ne pouvaient pas intervenir. La raison ? « Aux yeux de la loi, ils sont chez eux. Quand on rentre dans un logement, et que ce n’est pas contesté dans les 48 heures, les gens qui y sont, ils sont chez eux, même s’ils ne sont pas propriétaires », explique la victime.
Les responsables politiques interviennent dans l’affaire
Le couple « victime » s’était ainsi retrouvé dans une impasse. Seulement, c’est sans compter sur l’intervention du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin qui avait exigé une action immédiate. Avec l’aide d’Amélie de Montchalin, il avait mis la pression sur le préfet du département dans le but d’expulser les squatteurs. Ces derniers étaient donc contraints de quitter les lieux dans les plus brefs délais.
Après l’intervention de la gendarmerie pour signifier leur mise en demeure, le couple de Tunisiens et leurs 5 enfants âgés de 4 à 16 ans ont quitté les lieux. Malheureusement, un groupe d’individus cagoulés et masqués s’en sont pris à eux physiquement. Ils ont notamment fait usage de gaz lacrymogène. Leur voiture aurait aussi été dégradée. Dans la foulée, la famille a porté plainte.
Des démêlés avec la justice
L’acheteur de la maison squattée a en réalité menti. Tout le monde s’est fait avoir, car Laurent et sa compagne étaient au courant que la propriété n’était pas restée inoccupée. Bien au contraire, le notaire a affirmé au micro du Parisien qu’il a notifié sur l’acte de vente la mention « occupation sans droit ni titre ». L’intéressé a d’ailleurs reconnu les faits selon les informations rapportées par BFMTV.
Laurent a cependant assuré que ce sont les nombreux travaux de rénovation qui ont fait baisser le prix de vente et non, cette occupation illégale. Selon les informations relayées, les acheteurs ont déboursé 140 000 euros pour l’acquisition de cette propriété.
Alors que tout semblait rentrer dans l’ordre, une nouvelle information vient de tomber. Le couple « victime » est en fait bien connu des services de police. Selon nos confrères de RTL, ils sont mis en examen depuis de 22 octobre 2021 pour « trafic de stupéfiants, détention illicite d’armes de catégorie B et C et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un délit ». Elodie et Laurent sont aussi placés sous contrôle judiciaire. Nul doute que des zones d’ombre restent à éclaircir dans cette affaire. C’est notamment le cas concernant l’agression des anciens squatteurs.