Société

Zone Interdite : Un patron a payé un détective privé pour démasquer son employée

Capture youtube

Une employée en arrêt-maladie travaille dans le dos de son patron. Ce dernier engage un détective privé pour découvrir toute la vérité.

Dans l’épisode du 4 septembre dernier, l’émission « Zone Interdite » a diffusé un reportage sur les fraudes à la Sécurité Sociale. En France, le montant de cette fraude s’élève à 1,5 milliard d’euros. L’émission s’était intéressée sur un salon de coiffure dont le patron pense que son employée l’arnaque. Pour la dévoiler au grand jour, ce dernier a adopté une méthode qui choque les téléspectateurs.

Fourbe, mais efficace

Le reportage dans « Zone interdite » a suivi de près le cas de ce salon de coiffure. Le patron suspecte sa coiffeuse de qui est en arrêt-maladie depuis 3 mois. Selon lui, cette dernière n’est pas vraiment malade.

Le directeur du salon de coiffure pense même que son employée a monté sa société. Il soupçonne la coiffeuse de s’occuper des clientes qui avaient l’habitude d’aller dans son salon. Le patron a donc cherché un moyen de prouver ses soupçons.

Zone interdite
© Instagram/zoneinterditem6

Pour ce faire, ce dernier a décidé de faire appel à un détective privé. Il le paye pour pas moins de 2 500 euros pour vérifier son intuition. Une pratique que les téléspectateurs n’ont pas tous adhéré. Pourtant, cette décision va porter ses fruits puisque le détective va découvrir la vérité sur la coiffeuse.

Le détective a donc commencé sa quête en essayant de piéger la coiffeuse. Il n’a pas fallu beaucoup de temps avant que ce dernier ne découvre l’employée faisant des allers retours pour des courses.

Le détective voit la coiffeuse mettre une grande valise et des serviettes dans son sac. Pour le spécialiste, l’employée va aller chez plusieurs clientes pour les coiffer.

L’employée prise en flagrant délit

En essayant de suivre la coiffeuse, le détective privé la perd de vue. Heureusement, le professionnel avait les adresses des clientes du salon de coiffure. Le détective a donc pu retrouver la coiffeuse en arrêt-maladie.

Il n’y a plus de doute, le directeur du salon de coiffure a eu une bonne intuition. Il faut maintenant prouver que l’employée a commis une fraude et qu’elle travaillait pendant son arrêt-maladie. Le détective va user de la bonne vieille méthode pour obtenir une preuve.

Salon de coiffure
© Pixabay

Dans sa voiture se trouvait un sèche-cheveux. L’expert en filature a attendu dehors jusqu’à ce que la coiffeuse sorte de la maison de la cliente. Il a ensuite attendu quelques minutes avant de sortir de la voiture et de toquer à la porte.

La cliente ouvre et le détective privé prétend être l’assistant de la coiffeuse. Il fait croire à la cliente qu’il était venu à la demande de l’employée pour apporter le sèche-cheveux. Ne sachant pas ce qu’il se passe, la cliente indique au détective que la coiffeuse venait de partir.

Elle a même dit que la séance de coiffure s’est très bien passée. Une preuve plus que suffisante pour le détective privé. Celle qui voulait duper son patron s’est faite démasquée. Sans surprise, l’employée a dû démissionner auprès du directeur du salon de coiffure. Elle devra aussi régler des problèmes avec la Sécurité Sociale.

Des contrôleurs qui n’ont pas d’humanité

Le reportage à expliquer que 89 % des arrêts-maladies ne passent pas sous les contrôles d’un médecin. La suite du reportage suit alors des médecins contrôleurs qui vont au domicile des employés en arrêt-maladie.

Un médecin a toqué la porte d’une personne sans qu’on ne lui réponde. Il a alors jugé que le salarié était absent en dehors des heures autorisées. La personne risque donc de perdre ses indemnités journalières.

Les internautes ont partagé leur avis sur cette décision des médecins. Pour certains, le médecin était un peu trop sévère. « Je trouve, ça dégueulasse », a écrit un internaute. La suite du reportage a révolté les téléspectateurs.

Selon eux, le médecin se basait sur « rien de tangible ». Un internaute a même clamé que le médecin-contrôleur n’a pas d’humanité.