Une situation financière délicate
Incarnant la jeunesse et le succès, Haley, une jeune femme Americano-française de 25 ans, fait face à des difficultés financières malgré son salaire confortable de 77 000 euros par an, à peine sortie des bancs de l’université.
Originaire du nord de l’État de New York, cette spécialiste du marketing numérique travaille depuis un peu plus d’un an pour une organisation d’assurance contre les accidents du travail. Pour comprendre sa situation, penchons-nous sur ses dépenses.
Haley et son compagnon doivent débourser mensuellement environ 560 euros pour la nourriture, presque 100 euros pour les besoins de leurs animaux de compagnie, 100 euros par semaine pour suivre une thérapie chez un psy, 200 euros pour l’essence et jusqu’à 1 000 euros pour les frais liés à leurs deux voitures. De plus, chaque mois, elle doit s’acquitter d’une pénalité d’emprunt étudiant qui s’élève à 1 770 euros. En cumulant chaque dépense, on comprend mieux pourquoi malgré son salaire, Haley rencontre des difficultés financières.
Un salaire conséquent, mais une dette encore plus grande
Ce qui est particulièrement intéressant dans le cas de Haley, c’est qu’elle n’est pas endettée à cause d’un train de vie luxueux ou des dépenses impulsives, mais à la suite de ses études universitaires. En sortant de l’université, elle était endettée de près de 110 000 dollars, soit environ 102 000 euros. Elle a d’ailleurs adressé un reproche cinglant à la génération précédente : « Personne ne devrait se sentir obligé de travailler 80 heures par semaine pour un travail qui n’en rapporte que 40 ».
Un mode de vie, un choix
Au-delà du remboursement de ses dettes, Haley a une vision déterminée de son équilibre entre travail et vie privée : « Je fixe des limites au travail parce que je veux pouvoir vivre ma vie en dehors de celui-ci ». De plus, Haley et son compagnon ont des rêves qu’ils aimeraient réaliser : emménager dans un plus grand appartement, acheter une maison, et se marier; autant de projets qui nécessitent des fonds qu’ils peinent à réunir.
Ces révélations saisissantes mettent en lumière le défi que représente l’entrée dans la vie active pour la jeunesse d’aujourd’hui, même lorsqu’ils gagnent un salaire confortable. Pour Haley, comme pour beaucoup d’autres, la question reste ouverte : avec des salaires stagnants et des coûts de vie en hausse, comment trouver un équilibre entre le travail, le plaisir et le remboursement de la dette universitaire ? Est-ce que ce sera la nouvelle norme pour la future génération ?