En Italie, de nombreux couples aux revenus plus faibles remettent au lendemain leurs projets d’enfant. Résultat : dans ce pays qui compte de plus en plus de retraités, on craint « un véritable krach des naissances », rapporte Le Figaro.
Une aide financière accordée dès le 7e mois de grossesse
L’Istat, institut italien de la statistique, rapporte ainsi des chiffres préoccupants. Durant les 10 premiers mois de 2020, les naissances recensées dans 15 grandes villes italiennes ont baissé de 5,2 %. Neuf mois après le premier confinement en Italie, soit en décembre 2020, les naissances ont même chuté de 21,6 %.
Depuis 2010, cette baisse de la natalité en Italie atteint les 3 à 4 % par an. Désormais, Les Italiennes mettent au monde un peu plus d’un enfant en moyenne, contre près de deux pour les Françaises. Le nombre de naissances (400 000 en 2020) ne parvient pas à compenser le nombre de disparitions (750 000 cette même année). La population italienne décroît, ce qui n’est pas sans poser problème économiquement.
La question des retraites cristallise cette baisse de la natalité, puisque les jeunes actifs, de moins en moins nombreux, peinent à payer les retraites de leurs aînés. Pour inciter les foyers italiens à procréer, une prime de 250 euros va être accordée à partir du mois de juillet prochain. Cette aide financière sera instaurée dès le 7e mois de grossesse et jusqu’aux 21 ans de l’enfant (près de 63 000 euros au total), rapporte FranceInfo. Le gouvernement italien espère ainsi relancer le nombre de naissances dans le pays.