Kelly Vedovelli n’est pourtant pas connue pour ses tenues monacales. Qu’importe, la chroniqueuse de Touche Pas à Mon Poste (TPMP) a cru bon de juger les tenues vestimentaires des lycéennes. Ses propos ont déclenché un tollé sur la Toile.
Kelly Vedovelli critique l’accoutrement des lycéennes dans TPMP et s’attire la foudre des internautes
Ce mercredi 30 septembre, Kelly Vedovelli est revenue sur la déclaration polémique du ministre de l’Education, au sujet de la « tenue républicaine ». Alors que la controverse n’en finit plus, la jeune femme a jeté de l’huile sur le feu en livrant son avis. Un jugement particulièrement tranché, qu’elle n’a pas hésité à exposer en direct.
« Soit on remet l’uniforme, soit on demande aux gens d’avoir du bon sens. Les jeunes filles qui vont s’habiller en crop top et en mini-jupe au lycée… A ce moment là on arrive avec une plume dans le c** ! Et les garçons c’est pareil ! Il faut une tenue décente »,
a lancé Kelly Vedovelli.
Des propos qui ont choqué une partie des chroniqueurs de TPMP, mais également les internautes. Ils sont nombreux à critiquer le jugement de la jeune femme, tout en soulignant qu’elle est mal placée en terme de « tenue décente ».
Les propos de Jean-Michel Blanquer sur la « tenue républicaine » n’en finissent plus de faire réagir
« L’école n’est pas un lieu comme les autres, ce n’est pas comme si vous allez à la plage ou en boîte de nuit. Chacun peut comprendre qu’on vient à l’école habillé d’une façon républicaine », déclarait le ministre de l’Education lundi 22 septembre.
Une déclaration qui n’en finit plus de faire couler de l’encre. Dès le lendemain, Elisabeth Moreno, ministre déléguée à l’Égalité entre les femmes et les hommes, lui a répondu dans Le Parisien.
« En France, chacun est libre de s’habiller comme il le veut (…). Les femmes ont mis des siècles à pouvoir s’affranchir de codes vestimentaires. Cette liberté conquise de haute lutte n’a pas de prix »,
tranche-t-elle.
Un jugement qui se range donc du côté du mouvement du lundi 14 septembre, à l’origine de cette polémique. Pour rappel, ce mouvement revendique le droit des collégiennes et lycéennes de porter ce qu’elles veulent, sans être l’objet de considérations sexistes.