Insolite

Après plus de 200 piqûres de moustiques, elle se retrouve en arrêt de travail

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Une étudiante du Gard est victime d’une attaque massive et violente de moustiques. Elle est contrainte à arrêter son travail dans la région.

Ciel radieux, Soleil brûlant, Sourires joyeux… L’été est là. Pourtant, la saison ne saurait être complète sans ces petites bêtes très dérangeantes : les moustiques. Malgré leur petite taille, ces derniers peuvent se montrer plus menaçants qu’ils n’en ont l’air. C’est exactement ce qui est arrivé à Manon lors de son stage d’étude dans le Gard. Alors qu’elle travaillait dans un champ de melons, un nuage de moustiques la prend pour cible. Elle revient très secouée par cet épisode inquiétant qu’elle détaille dans un article du Midi Libre.

Des moustiques partout

Pour ses études, Manon doit passer deux mois de stage dans le Gard. Cela consistait à travailler dans un champ de melons. Lundi 4 juillet, elle sillonne alors les champs à Fourques. Cette commune du Gard est située à côté du parc naturel régional de Camargue. C’est à cet endroit, ce jour-là, que Manon a été piquée par une nuée noire de moustiques.

« Je n’avais jamais vu ça. Ils rentraient partout, dans ma bouche, sous mes lunettes de soleil… », raconte l’étudiante extrêmement choquée, au quotidien Midi Libre.

En s’installant dans la région, Manon s’est pourtant bien préparée pour faire face à ces nuisibles. Elle a apporté des vêtements longs et s’est aspergée d’antimoustique spécial. Tout aussi diligente que ses collègues, elle semblait pourtant être la seule personne sur qui les moustiques se sont acharnés.

Dans son étonnement, elle affirme :

« Certains de mes collègues ne semblaient pas se faire piquer. »

Une réaction qui étonne le médecin 

Après le terrible épisode, Manon découvre avec stupeur la réaction allergique de son corps face aux piqûres de moustiques :

« De retour chez moi, j’ai découvert que mes jambes étaient boursouflées et couvertes de boutons. »

Elle n’avait jamais vécu une telle situation. La douleur était insoutenable !

« J’en ai compté plus de 200 ! Le problème, c’est que la douleur ne diminuait pas. J’avais une sensation de brûlure. Impossible de dormir ou simplement de toucher mes jambes », a-t-elle témoigné.

Elle consulte alors un médecin qui se penche sans plus attendre sur le cas de la jeune femme. Elle présentait des signes sévères d’allergies alors que de base, elle n’a jamais été allergique à ces petites bêtes.

Son médecin discerne « une violente réaction consécutive à un trop grand nombre de piqûres ». Le spécialiste explique que la douleur ne s’estompera qu’après un traitement spécifique. Il s’agit d’une médication de plusieurs jours à base d’antihistaminique, d’anti-inflammatoires et de cortisone. Désormais, Manon doit rester extrêmement vigilante.

« Le docteur m’a délivré un arrêt de travail et m’a clairement déconseillé de m’exposer à nouveau aux moustiques. Il n’avait jamais vu une telle réaction », a-t-elle dit.

Elle doit même se trouver une nouvelle location pour son stage. Ce qu’elle vient de vivre ne doit plus se reproduire. 

L’invasion monstrueuse de moustiques dans le Sud

En raison des conditions météorologiques particulières, plusieurs régions dans le Sud de la France sont assaillies par un déferlement de moustiques. L’Entente interdépartementale des moustiques (EID) y prête déjà énormément attention afin d’en limiter la propagation. Malheureusement, c’était sans compter sur la météo récente qui a favorisé la multiplication de ces insectes.

« Malgré nos efforts, des émergences de moustiques sont advenues et des nuisances se produisent, favorisées par les chaleurs actuelles, qui (…) sont perçues de façon très gênante en ce début de saison estivale », avance avec frustration cet organisme responsable de la démoustication. 

Devant cette propagation massive, l’organisme appelle tous les citoyens à prendre eux aussi les mesures adéquates pour combattre le fléau. Ils donnent une recommandation relativement simple à tous les habitants concernés :

« Les nuisances dues à (l’espèce du moustique tigre), en se conjuguant avec celles des moustiques nuisibles issus des zones humides, sont susceptibles d’augmenter la gêne ressentie par les populations. Dans ce cas, il importe de prévenir ces situations en veillant, chacun chez soi, à vider les eaux stagnantes ou en rendant étanches les récipients recueillant de l’eau par une toile moustiquaire fine et,ou un couvercle. »