La vingtaine de chats retrouvés dans des conditions atroces dans un appartement à Nice, vivaient dans leurs excréments. Les félins étaient affamés et fortement déshydratés.
La découverte, effectuée le 25 juillet 2020 par les membres de trois associations de défense des animaux, a été faite après le signalement de voisins.
Dans « l’appartement de l’horreur », les félins vivaient dans leurs excréments
Samedi dernier à Nice, dans un logement insalubre situé boulevard de la Madeleine, 23 chats ont été libérés. Les félins, qui souffraient de déshydratation, étaient également affamés. Ils vivaient dans le noir et évoluaient au milieu de leurs excréments.
Les voisins ont fini par appeler des associations de défense des animaux pour mettre fin au calvaire de ces chats. Trois d’entre elles ont fait le déplacement : ASSISTOCHAT, Association Justice Pour Les Animaux (A.J.P.L.A) et Alliance pour le respect et la protection des animaux (ARPA).
Les membres ont découvert, horrifiés, les conditions de vie terribles de cette vingtaine de félins de tous les âges.
Une situation qui durait depuis « environ 5 ans »
« Ces chats ont vécu un calvaire. Quand ils nous ont vus entrer ils avaient un regard hébété. Ils étaient surpris de nous voir », rapporte Anne-Marie David, directrice de l’association ARPA, à France 3.
« C’est l’appartement de l’horreur »,
assure-t-elle.
La directrice explique également : « Cette situation dure depuis environ 5 ans. Le locataire ne vit pas dans cet appartement, il habite dans une caravane à 50 mètres d’ici, il vient une fois par semaine pour nourrir les animaux ».
Mme David va déposer une plainte pour « cruauté ou maltraitance sur un animal ». Des actes qui peuvent être punis d’une amande de 30 000 euros et deux ans d’emprisonnement.
Les associations sont désormais à la recherche de familles d’accueil pour ces félins rescapés. Les frais de vétérinaires et de nourriture seront pris en charge. Si vous souhaitez accueillir l’un de ces chats, voici les coordonnées de l’ARPA : 04.93.26.29.70, [email protected].
