L’animal appartenait à un couple, amoureux des animaux. Ils sont profondément touchés par autant de sauvagerie.
Les malfrats ont dépecé le bouc
Le couple réside à Val, un quartier de Vitré, ils possèdent un petit cheptel. Le vol a eu lieu durant la nuit du samedi 2 mai. Des malfrats ont fait irruption dans leur propriété. Ils ont réussi à voler un des caprins, baptisé Éclair.
Quelques semaines plus tard, le corps sans vie du bouc fut retrouvé en plein centre-ville dans d’horribles circonstances. Les voleurs ne se sont pas contentés de massacrer le pauvre animal, ils ont également découpé son corps en morceaux. Et surtout, ils ont jeté les restes près de la maison de ses propriétaires. Apparemment, ils n’ont pas pris la peine d’attendre pour le tuer.
Virginie avait du mal à exprimer ses sentiments : « J’ai dû aller voir pour constater que c’était bien Éclair. C’est une image que je garderai toujours et dont je me serais bien passée. J’imagine que ceux qui ont fait ça l’ont fait pour la viande. Ce ne sont pas des êtres humains. Je n’ai pas de mots ».
Les propriétaires ont porté plainte pour acte de cruauté
Éclair avait cinq ans. Sa perte a beaucoup touché ses maîtres qui le considèrent comme exceptionnel puisqu’il « était le seul à être né » sur leur terrain parmi leurs quatre caprins.
Selon les premiers éléments de l’enquête, deux hommes auraient perpétré le vol. Malheureusement, les suspects n’ont pas été encore retrouvés. Pour le couple, il n’y a aucun doute, il s’agit d’un acte de cruauté envers un animal. Ils ont ainsi déposé une plainte en ce sens.
La loi prévoit deux ans d’emprisonnement et une amende de 30.000 euros pour un tel délit.