Qui va succéder à Emmanuel Macron ? C’est la question qui taraude certainement l’esprit de Français à l’approche du premier tour. De son côté, l’actuel locataire de l’Élysée espère sans doute décrocher un second mandat. En effet, il a enfin officialisé sa candidature dans une lettre adressée à ses concitoyens. Puis, le président de la République a donné son premier meeting à Poissy dans les Yvelines.
Sa campagne a bel et bien commencé et pour marquer le coup, le mari de Brigitte Macron a entamé une conversation avec les citoyens à Poissy. Le candidat à la présidentielle a profité de cette rencontre pour survoler les grandes lignes des nouvelles aides destinées aux foyers les plus démunis. A ce qu’il parait, un complément versé sous forme d’indemnité d’inflation sera bientôt mis en place.
Interrogé par les journalistes après ce premier meeting, Emmanuel Macron a fait part de sa décision d’écarter un débat avec ses 11 concurrents. En effet, le chef de l’État ne se prêtera pas à ce jeu avant le premier tour du 10 avril 2022. Il a expliqué son choix en s’appuyant sur l’expérience de ses anciens locataires de l’Élysée.
Le président prend exemple sur ses prédécesseurs
A l’instar du polémiste de l’extrême droite, Eric Zemmour, Valérie Pécresse, Marine Le Pen ou encore Jean-Luc Mélenchon n’auront pas le privilège de débattre avec le chef de l’État. En déplacement à Poissy, l’ancien ministre de l’Economie a en effet clairement indiqué qu’il ne sera pas de la partie. « Je ferai plusieurs formats qui prennent tous les candidats. Mais après, je ne ferai pas de débat avec les autres avant le premier tour », a-t-il déclaré.
Dans la foulée, le journaliste qui l’a interrogé a lancé qu’il se défilait à l’approche de l’élection présidentielle. Ce à quoi Emmanuel Macron a répondu qu’il ne se dérobe pas des débats. Il entend bien en mener d’autres avant le premier tour. Quant à son refus de participer à un débat avec ses adversaires politiques, l’intéressé a expliqué :
« (…) aucun président en fonction qui se représentait ne l’a fait, je ne vois pas pourquoi je ferais différemment du général de Gaulle, de François Mitterrand, de Jacques Chirac ou de Nicolas Sarkozy »
Selon les informations relayées par BFM TV, le nombre de meetings que le président de la République va donner sera très faible. « Plutôt que de faire des meetings où des gens vous applaudissent parce qu’ils sont déjà convaincus, je préfère le débat avec les Français. C’est ce que je leur dois », confie-t-il.
Emmanuel Macron déjoue le plan de ses concurrents
A l’évidence, le président de la République n’a pas l’intention de se livrer en pâture. Dans un débat avec onze adversaires, le locataire de l’Élysée serait rapidement en mauvaise posture. C’est en tout cas l’avis de nombreux internautes qui pensent ainsi qu’il aurait « la trouille ». Son quinquennat marqué par des crises en tout genre ne joue d’ailleurs pas en sa faveur.
De l’affaire Benalla à la crise sanitaire (toujours en cours) en passant par le mouvement des Gilets jaunes, ses rivaux auront sans doute l’embarras du choix. Du coup, il serait hors de question pour lui de se jeter dans la gueule du loup. Cela pourrait en effet influencer la décision de ses concitoyens. Par contre, Emmanuel Macron va se présenter devant les journalistes et les Français. Quoi qu’il en soit, les autres candidats l’attendent au tournant.