Actuellement, de nombreux commerces sont en grande difficulté. Sans parler de ceux qui doivent mettre la clé sous la porte, la crise actuelle a bousculé la trésorerie de beaucoup d’entrepreneurs. Récemment, nous l’avons constaté avec cette triste histoire d’une commerçante belge qui a quitté ce monde, en pleine détresse financière, à cause du confinement.
Pour toutes ces raisons et pour faire face aux décisions de restriction de déplacement, une nouvelle aide pourra être accordée aux travailleurs indépendant selon une information du magazine Capital.
Une aide pour 50.000 travailleurs indépendants
D’après Capital, environ 30.000 restaurateurs et 13.000 commerces de prêt-à-porter seront concernés par ce coup de pouce de l’État. Sur une proposition du Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants, cette aide personnelle peut vous être attribuée si vous êtes artisan commerçant ou encore microentrepreneur.
Quel montant ?
Vous êtes concernés si vous avez été contraints de cesser toute votre activité à cause de ce reconfinement mis en place depuis le 28 octobre. Car si vous êtes travailleur indépendant, vous ne pouvez pas toujours bénéficier du chômage partiel.
En complément, vous pourrez ainsi toucher entre 500 et 1000 euros selon votre statut et certaines règles d’éligibilité. Pour être éligible, il faut être affilié à votre régime avant le 1er janvier 2020, et justifier d’un chiffre d’affaire supérieur à 100 euros pour l’année actuelle.
Comment faire pour toucher cette aide ?
Tout d’abord, ne sont concernés que les indépendants qui peuvent attester que leur activité a été stoppée par le confinement. Ensuite, selon votre activité professionnelle, il faudra se rendre sur les sites secu-indépendant.fr, urssaf.fr ou autrepreneur.urssaf.fr. Toutefois, attention à la date limite d’envoi des dossiers qui est fixée au 1er décembre 2020.
Un appui financier qui vient s’ajouter au fonds de solidarité mis en place par le gouvernement pour lutter contre la crise sanitaire liée au COVID-19. En fonction de la situation des entreprises, elles ont pu bénéficier d’une enveloppe qui pouvait aller jusqu’à 10.000 euros en novembre.
Néanmoins, il faut souligner que les autorités surveillent de très près certains risques de fraude. Comme l’illustre cette histoire d’une patronne d’un institut de beauté de Seine-Saint-Denis, soupçonnée d’avoir détourné 210.000 euros d’aides au chômage partiel pour se refaire la poitrine et le fessier.