Lors d’un déplacement après les intempéries des Alpes-Maritimes, le président a été suivi par une équipe de journalistes. Parmi eux, le quotidien Le Parisien qui raconte une anecdote assez insolite à propos d’Emmanuel Macron. Selon Le Parisien, si le chef de l’État reste très impliqué dans toutes les réunions de travail et toutes les conférences de presse où il est attendu; l’horloge peut parfois lui causer du tort.
Emmanuel Macron un peu trop bavard ?
C’est connu lors de certains déplacements présidentiels, la foule peut parfois attendre des heures avant que le président ne pointe son nez. Avec Emmanuel Macron, plusieurs personnes confirmeraient cette tendance. Le président de la République serait quelque peu bavard, « une vraie pipelette » selon des confidences d’un conseiller au Parisien.
Parce qu’un simple déplacement ne s’accompagne pas uniquement d’un discours, il faut serrer des mains, faire des selfies et parfois même répondre à certains commentaires de citoyens qui le prennent en grippe.
Le président déborde
Selon le journal, ces scènes font sourire son entourage mais parfois on grince des dents du côté des ses conseillers car ils ont un timing à gérer. Le conseil des ministres ne commencerait ainsi jamais à l’heure. Egalement, Emmanuel Macron serait attaché à prendre le temps qu’il faut avec chaque interlocuteur. Parce que chaque situation compte.
Mais cette qualité peut aussi devenir un défaut car cela rallonge ses rencontres prévues de la journée. Ainsi son cabinet a été contraint de trouver une astuce pour y remédier.
L’Élysée gère le temps du président
Faire en sorte que le président regarde sa montre s’avère être un véritable casse-tête pour les personnes qui l’entourent à l’Élysée. En politique il reste certain que l’agenda d’un chef de l’État est souvent sujet aux imprévus, aux urgences alors forcément il faut ajuster. C’est pourquoi, en interne, son équipe s’arrange.
« Quand il fait une sortie publique, il y a par exemple ce qu’on appelle en interne des minutes cachées. C’est-à-dire qu’on gonfle artificiellement la durée d’un trajet entre un point A et un point B. Comme cela, c’est du temps qu’on peut récupérer pour la suite » — un conseiller
Le Parisien
On essaie toujours de prévoir large du côté de ses équipes. Si un retard est pris, ses conseillers n’hésitent pas à piocher dans les temps réservés sur son agenda. Des moments normalement sensés lui permettre de s’isoler, passer des appels ou consulter des messages. Mais c’est apparemment toujours le président qui garde le dernier mot sur l’horloge.