Santé

Et si vous aviez eu le Coronavirus sans le savoir ? Les signes qui peuvent l’indiquer

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Covid-19 : ces symptômes peu connus à surveiller - ©deposiphotos

Le regain de contamination au Covid-19 fait sans doute craindre le pire en France. La situation est d’autant plus alarmante, car le variant Omicron présente des symptômes propres. De ce fait, beaucoup de gens peuvent être infectés sans le savoir. On vous donne tous les détails.

Voilà déjà plus de deux ans que nous vivons avec le Covid-19. Pour rappel, le fléau avait frappé de plein fouet l’Hexagone fin  2019, faisant des ravages sur son passage. Les pertes de vies humaines étaient à déplorer dans tous les départements. Les hôpitaux étaient saturés et le personnel soignant épuisé. Pourtant, cette pandémie est loin d’être maîtrisée et pour cause, le variant Omicron a aussi pointé le bout de son nez.

Découvert en Afrique du Sud, le variant Omicron s’est rapidement répandu depuis la fin 2021. Moins sévère, mais plus contagieux, celui-ci a intrigué la communauté scientifique. Selon les informations relayées, il serait tout d’abord caché chez les souris. Puis, il a muté et est revenu en force chez l’Homme.

D’après les observations des experts, les symptômes du variant Omicron sont peu communs. Il est assez rare que les patients atteints se plaignent d’une perte de goût ou de l’odorat. En revanche, les personnes infectées souffrent généralement de courbatures, de sueurs nocturnes, de vomissements et de diarrhées. D’autres signes peuvent aussi indiquer que vous avez peut-être eu le Covid-19 sans le savoir.

Le Covid-19 et la perte de cheveux

Il va sans dire que de nombreuses études ont été menées depuis le début de l’épidémie de Coronavirus. L’Agence nationale de santé publique s’est notamment intéressée aux symptômes subis par les personnes infectées par le variant Omicron. D’après le résultat des analyses auprès des patients atteints, ces trois symptômes sont les plus fréquents :

  • l’asthénie (fatigue anormale)
  • la toux
  • la fièvre

L’écoulement nasal, les maux de tête et le mal de gorge restent cependant assez rares. Voilà en ce qui concerne les symptomatiques, mais qu’en est-il des porteurs sains ? Certaines personnes n’ont jamais eu le Covid-19 après les différentes vagues d’épidémie. Rien n’est sûr, mais c’est en tout cas ce que croient la plupart d’entre eux. Pourtant, il est fort probable qu’ils soient infectés sans le savoir.

En ce sens, on prend vraiment conscience de l’importance de se faire tester en cas de suspicion d’exposition. En guise de rappel, bien que la dangerosité du variant Omicron soit modérée, il est particulièrement contagieux. Pour éviter de transmettre le virus et pour protéger les membres de sa famille, il faut reconnaître certains signes. La chute de cheveux en fait partie. Néanmoins, celle-ci ne figure pas pour l’instant sur la liste officielle des symptômes du Covid, rapporte le site L’Indépendant.

La chute de cheveux
La chute de cheveux – ©deposiphotos

« Selon l’association des Dermatologues américains (American Academy of Dermatology Association), c’est ce que l’on appelle l’effluvium télogène, qui peut survenir dans les deux mois après une forte fièvre, mais aussi diverses infections ou encore un choc opératoire »

Les autres signes peu connus de la maladie

Outre-Atlantique, les scientifiques ont observé d’autres signes qui pourraient indiquer qu’une personne aurait peut-être eu le Covid-19. Force est de souligner qu’ils sont fréquents chez les patients, mais pas encore officiellement répertoriés. 

  • Des douleurs à l’oreille : « (…) tout le circuit ORL est « encombré », précise le Dr Chin-Hong
  • L’œil rose : il s’agit de l’inflammation des petits vaisseaux sanguins oculaires, probablement à cause du variant Omicron
  • « Le pénis covidé » ou « Covid dick » : la diminution de la taille du pénis peut aussi toucher les patients infectés. Il s’agit d’un dérèglement du flux sanguin.
  • Un possible impact sur la fertilité masculine
Le rétrécissement du pénis et un possible impact sur la fertilité
Le rétrécissement du pénis et un possible impact sur la fertilité – ©deposiphotos