En 2018, le procès d’une mère britannique a scandalisé l’Angleterre. Carla Louise Evans, maman de deux enfants qui réside à Trecenydd, a tenté d’arnaquer une association caritative. Elle a contacté le personnel de Wish For A Wedding en prétendant être atteinte d’un cancer de la thyroïde couplé à une insuffisance hépatique. Le but ? Obtenir les fonds nécessaires au mariage de ses rêves.
La fausse malade imite la signature d’un urologue réputé
L’association Wish For A Wedding permet aux malades en phase terminale de vivre le plus beau jour de leur vie, en finançant des mariages somptueux. L’organisation avait généreusement offert à Carla Louise Evans la somme de 15 000 livres, soit environ 17 500 euros. Il ne lui avait été demandé que 500 livres de participation.
Pour parvenir à duper l’organisation, la jeune maman avait imité la signature de l’urologue Adam Carter, consultant à l’hôpital Royal Gwent de Newport. Elle avait également prétendu sur les réseaux sociaux être atteinte d’un cancer. De nombreux internautes avaient alors exprimé leur peine.
En réalité, Carla Louise Evans n’était absolument pas malade et elle était déjà mariée depuis 10 ans, rapporte The Sun. La jeune femme souhaitait simplement renouveler ses voeux de manière somptueuse. Mais elle ne s’attendait pas à ce que l’association Wish For A Wedding vérifie ses dires. Or, pour chaque dossier, des vérifications sont bel et bien effectuées.
Les bénévoles de l’association effectuent des vérifications
Les bénévoles de Wish For A Wedding ont effectué des vérifications de routine auprès de l’hôpital Royal Gwent de Newport. A la stupeur générale, ils se sont aperçus que Carla Louise Evans mentait. Elle n’était pas malade et n’avait jamais fréquenté l’hôpital pour un cancer ou une insuffisance hépatique. La police a été contactée et une enquête a été déclenchée.
Lors de son premier entretien avec l’association, des bénévoles avaient appris à la jeune femme que plusieurs patients avaient tenté de les escroquer. Carla Louise Evans s’était alors montrée outrée et avait même déclaré : « C’est dégoûtant ! Cela me met en colère que des gens puissent escroquer d’autres personnes ! »
Jugée le 9 novembre 2018, Carla Louise Evans a plaidé coupable de fraude par fausse déclaration. Le tribunal l’a condamnée à une peine de prison avec sursis, ainsi qu’une amende de 340 livres (397 euros). Elle a également dû effectuer 120 heures de travaux d’intérêt général.