“En tant qu’enseignante à la retraite, j’en ai marre des gens qui ne connaissent rien des écoles publiques ou qui ne sont jamais rentrés dans une salle de classe récemment et qui décident comment réformer notre système éducation”, écrit Lisa Roberson, une Américaine qui pousse un coup de gueule dans une lettre publiée par le journal local.
S’il est vrai que le rôle de l’école vise le développement de la curiosité intellectuelle et l’apprentissage de la vie en communauté, cette enseignante retraitée, rappelle qu’une partie de l’éducation doit également se faire à la maison. “Les enseignants ne sont pas le problème. Les parents sont le problème ! Ils n’enseignent pas à leurs enfants les manières, le respect ou même comment se comporter en société. Les enfants viennent à l’école avec des chaussures qui coûtent plus chères que la tenue de l’enseignant, mais sans crayon, ni papier. Qui les fournit ? Les enseignants les fournissent souvent de leurs propres poches.”
“Lorsque vous regardez des écoles qui “échouent”, regardez les parents et les élèves”, poursuit-elle. « Les parents viennent-ils aux réunions parentales ? Est-ce qu’ils parlent régulièrement avec les enseignants ? S’assurent-ils que leurs enfants sont préparés en ayant les fournitures nécessaires ? S’assurent-ils que leurs enfants font leurs devoirs ? Ont-ils les numéros de téléphone de leur travail pour les joindre en cas de problème ? Les élèves prennent-ils des notes en classe ? Font-ils leurs devoirs ? Les élèves écoutent-ils en classe ou sont-ils la source des perturbations en classe ?”
“Lorsque vous êtes attentifs à ces facteurs, vous verrez que ce ne sont pas les écoles qui échouent mais les parents. Les enseignants ne peuvent pas faire leur travail et le travail des parents. Tant que les parents ne feront pas leur travail, rien n’ira mieux !”, conclut-elle.
Quatre catégories de parents
Une étude française a, récemment, divisé les parents en trois catégories : les “autoritaires”, qui contrôlent strictement l’enseignement des enfants mais ne donnent pas beaucoup d’affection; les “permissifs”, très affectueux mais peu présent dans la vie scolaire des enfants; et les “négligents”, sans contrôle, ni affection. Plus tard, une quatrième catégorie a été ajoutée, les “authoritatifs”, qui qui amènent un équilibre entre enseignement et affection.
Entre parents-experts et parents-je-m’en-foutisite, pas facile pour un enseignant de gérer une classe.
L’école d’un côté, la maison de l’autre
En France, l’Education Nationale mise sur le dialogue entre les parents et l’école, mais aussi entre les parents et l’enfant. L’intérêt qu’ils porteront aux jeunes aura un impact sur sa réussite scolaire, il s’épanouira mieux et sa curiosité grandira.
Les discussions avec l’école lors de réunions parentales sont également très sollicitées chez nous. Elles permettent à l’école de mieux connaître le quotidien de l’enfant et aux parents de comprendre où se dirige leur progéniture.
Une étude suédoise a notamment prouvé qu’un moment de lecture avec papa et maman améliore grandement les capacités de lecture et d’écriture des enfants.
La réussite scolaire est primordiale dans nos sociétés mais elle permet également de rapprocher les familles. Et vous, êtes-vous présent pour vos enfants?
- Source: Sante Plus Mag