Le champagne est la boisson des fêtes par excellence, notamment en fin d’année. En 2019, 297,5 millions de bouteilles se sont écoulées, d’après le Comité Champagne. A l’approche des réveillons, ce vin pétillant est un incontournable qui s’inscrit dans une véritable tradition. Mais, comment savoir s’il est bon ?
La règle des 3 secondes pour déterminer si un champagne est bon
Pour déterminer si le champagne que vous vous apprêtez à boire est de qualité, voici une astuce imparable. Un principe simple s’applique, comme l’affirme un grand producteur de champagne interrogé par BFMTV. Il s’agit de la règle des trois secondes. En quoi consiste-t-elle ?
Tout d’abord, sachez que l’aspect des bulles est important. Si ces dernières sont fines et nombreuses, alors votre champagne a de grandes chances d’être bon. Les bulles doivent former des chapelets qui s’étirent en structures florales éphémères.
Concernant ces fameuses bulles, la règle des trois secondes est imparable. Lorsque vous tournez votre flute, les bulles doivent pétiller trois secondes et pas une de plus. Si les bulles pétillent plus longtemps et qu’en plus, votre champagne mousse, il ne s’agit pas d’un vin de qualité.
Pourquoi les bulles du champagne sont-elles si importantes ?
En bouche, les bulles du champagne « stimulent aussi des récepteurs sensibles à la taille et à la pression », lit-on dans Science et Avenir. Ces récepteurs envoient des messages au cerveau et « les bulles plus petites seraient plus faciles à capter par les récepteurs ». C’est pourquoi plus les bulles sont fines, plus elles « procureraient des sensations aux amateurs de champagne ».
Lorsqu’elles éclatent en bouche, les bulles du champagne dispersent le bouquet aromatique de la boisson. Ces saveurs sont portées par « le dioxyde de carbone et les arômes dont elles sont chargées », explique Gérard Liger-Belair, professeur à l’université de Reims et auteur du livre Champagne : la vie secrète des bulles (éditions Cherche midi).
Quant à l’ascension des bulles vers la surface, celle-ci dépend de plusieurs paramètres tels que « la viscosité du vin, la température à laquelle il est servi, de la forme du contenant… Mais aussi de l’ajout de sucre au moment de la prise de mousse, soit la seconde fermentation dans l’élaboration du champagne », détaille le spécialiste.