Fort Boyard compte bien des personnages cultes : La Princesse Blanche, interprétée par Delphine Wespiser, Passe-Partout, joué par André Bouchet, ou encore le père Fouras, auquel le comédien Yann Le Gac prête ses traits.
Yann le Gac au naturel sur Europe 1
L’acteur, également ancien danseur et jongleur pour Maurice Béjart, interprète ce personnage mythique depuis plus de 30 ans. Yann Le Gac est aussi l’un des créateurs de la boîte de production Adventure Line Productions, laquelle produit notamment Fort Boyard et Koh-Lanta. Si son nom n’est donc pas inconnu dans le milieu télévisuel, son visage l’est nettement moins. Il est en effet rare que l’interprète de père Fouras apparaisse sans artifices à l’antenne.
Ce jeudi 17 juin 2021, Yann Le Gac était l’invité d’Europe 1, dont les enregistrements sont maintenant filmés. L’interprète du père Fouras est donc apparu sans maquillage ! Les internautes ont pu découvrir son visage au naturel et constater que son apparence est bien différente. Et pour cause, le comédien doit se soumettre à une séance de plus de 30 min de maquillage pour devenir le père Fouras. Son visage est tout d’abord recouvert d’une cagoule en latex, puis les maquilleurs réalisent des raccords sur ses paupières et ses lèvres, rapportait TVMag en 2010.
Le père Fouras, créateur de jeux pour Koh-Lanta !
Derrière la peau ridée et la longue barbe de père Fouras se trouve un homme aux multiples talents, puisqu’il crée également des jeux pour l’émission Koh-Lanta ! « Pour Koh-Lanta, je suis producteur des jeux. C’est-à-dire que j’invente les jeux et que je les mets en place », explique-t-il sur Europe 1. Peu de téléspectateurs le savent, mais c’est bien Yann Le Gac qui a inventé certaines des épreuves les plus mythiques du jeu d’aventure.
Le comédien, qui a aussi imaginé des jeux pour Fort Boyard, est notamment à l’origine des épreuves des poteaux et de l’orientation dans Koh-Lanta. « L’orientation, je la revendique », confie-t-il d’ailleurs au micro d’Europe 1. Quant aux poteaux, Yann Le Gac les a « réadaptés » en observant des pélicans perchés au Panama. « Le problème est de toujours trouver des jeux qui soient équitables, qu’on soit grand ou petit, fort ou pas », souligne-t-il, fier de sa création.