On peut être amoureux et faire le choix de ne pas vivre ensemble. Selon une étude de l’INED, reprise par le journal Le Parisien, les couples d’aujourd’hui ne vivent plus toujours sous le même toit. Nous sommes de plus en plus nombreux à décider de ne pas cohabiter avec nos partenaires. Et ce, même lorsque le couple dure depuis des années.
Le Parisien les nomme des « célicouples » ou des couples non cohabitants. Cette situation n’est pas si isolée qu’on le pense puisque les 26-30 sont 68 % à fonctionner ainsi. Quant aux 51-65 ans, ils sont 22 % à préférer rester chez eux seuls.
Une étape ou un choix commun
Chez les quadras et quincas, cette situation augmente avec le temps. Après l’échec d’une relation précédente, ils décident bien souvent de ne plus vivre en couple, mais bien chacun chez soi.
En France métropolitaine, une personne sur trois ne vit pas avec son conjoint. Alors que pour les jeunes, c’est une « étape » de la vie de couple, les plus âgés considère plutôt cela comme un choix commun de s’aimer, passer du temps ensemble, mais de posséder chacun un logement.
Uniquement les bons côtés
Dans le monde, les « célicouples » seraient 1,8 million. On reste très loin des couples qui vivent ensemble, mais le chiffre augmente d’année en année.
« Souvent ces personnes ne souhaitent plus avoir d’enfants, elles ont donc moins de pression sociale, moins d’impératifs à vivre en couple », explique Arnaud Régier-Loilier, directeur des recherche de l’INED. Il explique que cela permet également aux couples de n’avoir que les « bons côtés » de la relation.