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Eric Zemmour : son meeting à Villepinte tourne mal, que s’est-il passé ?

Eric Zemmour - Meeting - Villepinte
©instagram/ @ericzemmour_

Alors qu’Eric Zemmour organisait son premier grand meeting ce 5 décembre 2021, cet événement a failli tourner au drame. La raison ? Une douzaine d’activistes de SOS Racisme ont fait face aux fervents partisans du polémiste.

C’est officiel, Eric Zemmour se lance à la course à l’Élysée. Suite à son clip controversé de candidature, l’ancien journaliste politique a enfin pu retrouver ses partisans. L’homme de 63 ans confirme que 15 000 personnes étaient venues le soutenir. Néanmoins, plusieurs rangées de chaises étaient inoccupées.

D’après les informations relayées par France 24, 13 000 partisans étaient présents à ce meeting au Parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis). Cependant, plus de 2 000 personnes se sont également mobilisées à Paris pour pointer du doigt le polémiste de l’extrême droite et son discours jugé raciste.

Quoi qu’il en soit, Eric Zemmour est monté sur scène pour faire vibrer ses partisans après un bain de foule. De leurs côtés, les activistes de SOS Racisme ont fait face à une vague de violence absolument inouïe dans la salle où avait eu lieu ce premier grand meeting de l’ex-star de CNews.

Zemmour
©instagram/ @ericzemmour_

Une flambée de violences à Villepinte

Tout porte à croire que le mentor de Sarah Knafo ne fait pas l’unanimité dans les rangs des électeurs. En effet, il est difficile pour certains citoyens d’adhérer à sa politique contre l’immigration ou encore l’insécurité en France. Néanmoins, Eric Zemmour peut toujours compter sur le soutien indéfectible de ses partisans. Dimanche dernier, le candidat a ainsi réuni pas moins de 13 000 personnes pour son premier meeting en tant que candidat officiel à la présidentielle.

Tout comme dans son clip de campagne, l’ancien chroniqueur de CNews s’est présenté comme le « sauveur de la France ». Comme à son habitude, l’essayiste s’est livré à un discours sur l’Hexagone en déclin, l’islamisation ou encore l’immigration. Dans une ambiance électrique, ses partisans s’étaient chauffés avec leurs drapeaux tricolores. Le polémiste de l’extrême droite avait aussi profité de cette occasion pour dévoiler le nom de son parti politique : « Reconquête ».

Alors qu’Eric Zemmour continuait son discours sur scène, 12 activistes de SOS Racisme se sont levés sur leurs chaises. Ils exhibaient fièrement chaque lettre inscrite sur leurs t-shirts. On pouvait lire : « non au racisme ». Visiblement en colère, les pro-Zemmour se sont dans la foulée jetés sur eux. Les personnes présentes dans la salle ont ainsi assisté à un déferlement de violence.

Deux des membres de SOS Racisme présents à ce meeting ont fini avec des plaies ouvertes. L’équipe de sécurité du candidat a dû intervenir pour les évacuer de la salle. Le président de ce mouvement Dominique Sopo a déclaré aux médias :

« Voilà en 2021, en France, quand on vient dans un meeting pour dire non au racisme, on finit avec la tête en sang (…) Cela fera l’objet de plaintes de la part d’activiste agressés pour déterminer qui sont les agresseurs et qu’ils répondent de leurs actes »

Eric Zemmour blessé au poignet

Il faut dire les agents de sécurité du candidat avaient beaucoup de travail lors de ce meeting à Villepinte. La raison ? Ils ont dû exfiltrer les journalistes de Quotidien, hués et insultés par une foule hostile. Par ailleurs, la star du jour a également fait face à quelques désagréments avant de son discours.

Un homme l’a en effet pris à partie alors que le polémiste de l’extrême droite s’apprêtait à monter sur scène. Heureusement pour le candidat à la présidentielle, l’équipe de sécurité était intervenue pour maîtriser l’individu. Selon les informations rapportées par BFMTV, le sexagénaire se serait blessé au poignet. Il a donc bénéficié de neuf jours d’ITT (Incapacité temporaire de travail). De ce fait, la victime compte porter plainte.

Actuellement, l’agresseur connu des forces de l’ordre est en garde à vue pour « violences avec préméditation ». Malgré tout, ses motivations restent pour l’instant inconnues. Ce qui est sûr, c’est que le premier meeting du polémiste était le théâtre de violences.