Cette scène d’une violence inouïe avait fait grand bruit il y a quelques mois. Pour rappel, le chef de l’Etat s’était rendu à Tain-l’Hermitage dans la Drôme. Il avait notamment discuté avec les professionnels de la restauration dans le cadre de son « tour de France des territoires ». Le président de la République ne s’attendait cependant pas à cette mésaventure.
Alors qu’Emmanuel Macron s’était offert un bain de foule, contre toute attente, Damien Tarel l’avait giflé. Pour couronner le tout, il avait crié : « Montjoie Saint-Denis, à bas la Macronie » en levant la main sur le chef de l’exécutif. Inévitablement, l’agresseur avait écopé d’une peine de 18 mois derrière les barreaux, dont quatre ferme.
Seulement, le gifleur du chef de l’Etat a retrouvé sa liberté le 11 septembre dernier après avoir purgé trois mois au centre pénitentiaire de Valence. Quelques jours après, il est venu sur le plateau de TPMP pour en dire davantage sur cette affaire.
Damien Tarel ne regrette pas son geste
A l’instar de Cyril Hanouna, la plupart des chroniqueurs voulaient savoir si la gifle à Macron était un acte prémédité. Selon les dires de l’accusé en réponse à la question de Gilles Verdez, il y avait pensé quelques minutes avant de se retrouver face au président de la République. Cependant, il semble confirmer que c’était un geste spontané.
Celui que l’on surnomme Baba a ainsi demandé à son invité s’il éprouvait des remords. Ce à quoi l’agresseur avait répondu : « C’est juste une gifle ». Outrée par ses propos, Valérie Benaïm lui a rappelé qu’il avait fait une référence royaliste récupérée par l’extrême droite. Selon la chroniqueuse, le geste était le fruit d’une préméditation et d’un acte politique.
De toute évidence, ses propos laissent clairement planer le doute d’une préméditation dans cette affaire. Quoi qu’il en soit, Damien Tarel a répondu par la négative. A en croire ses explications, il était guidé par sa compassion pour les Gilets jaunes. D’ailleurs, il avait fait partie du mouvement.
Visiblement agacé, Raymond Aabou s’en est violemment pris à l’invité du jour. Le chroniqueur n’a d’ailleurs pas hésité à qualifier l’auteur de la gifle de « petit bouffon de cour d’école ».
Un peu d’humour pour détendre l’atmosphère
Il faut dire que le ton est monté d’un cran sur le plateau de TPMP. Connu pour son fort tempérament, Raymond Aabou semblait prêt à en découdre avec Damien Tarel. A côté de lui, Booba a donc balancé une petite blague pour détendre l’atmosphère. Le célèbre rappeur avait en effet demandé au chroniqueur s’il voulait s’asseoir près de l’accusé. Inévitablement, l’artiste a provoqué l’hilarité générale.