En une seule vidéo, Benjamin Ledig est devenu l’ennemi public numéro 1 sur la Toile. Pour rappel, le TikTokeur, avec son acolyte Queen Paul, a twerké devant un crucifix d’une église parisienne. Le ventre à l’air, le duo a enchaîné des pas de danse dans ce lieu de culte. Il va sans dire que c’est un acte blasphématoire et les vives réactions ne sont pas fait attendre. Victime de cyberharcèlement, le jeune homme de 18 ans est resté cloîtré chez lui.
Malgré tout, l’Alsacien avait multiplié les provocations en prenant pour cible les religions monothéistes et les croyants. Après les chrétiens, il s’était en effet attaqué aux musulmans puis aux juifs. A l’évidence, personne ne comprenait son comportement et tout le monde se posait des questions. Apparemment, le vidéaste souhaite à tout prix exister médiatiquement. De ce fait, il serait en quête de buzz.
Face à cette situation qui devenait inquiétante, Cyril Hanouna, ses chroniqueurs et ses invités ont tenté de le raisonner, en vain. Visiblement, Benjamin Ledig n’en fait qu’à sa tête. Seulement voilà, la justice s’en est mêlée. Ainsi, les juges ont condamné l’influenceur suite à sa danse polémique dans l’église Saint-Paul-Saint-Louis de Paris.
Benjamin Ledig refuse de retirer ses vidéos polémiques
Malgré cet acte blasphématoire, le curé de l’église à Paris a toujours privilégié le dialogue. Initialement, le père Vivares ne souhaitait en effet pas porter l’affaire devant la justice. L’ecclésiastique voulait que le duo supprime leurs vidéos. Voilà une demande à laquelle Queen Paul avait répondu favorablement. D’ailleurs, il avait par la suite présenté ses excuses. Par contre, son acolyte a une nouvelle fois choisi la provocation.
Alors que Benjamin Ledig semblait sur le point de présenter ses excuses, il s’est mis à danser de nouveau dans une église. Finalement, le père Vivares a déposé une main courante au commissariat. Dès lors, ses démêlés avec la justice ont commencé. Face à la vague d’insultes et de menaces, l’influenceur a porté plainte à plusieurs reprises. Il a même réclamé la protection policière sans pour autant accepter de retirer ses vidéos.
Le verdict est tombé
Nul doute que ses vidéos polémiques ont déclenché la colère de nombreux croyants. En ce sens, ses agissements devaient être sanctionnés. Apparemment, c’est l’une des raisons pour lesquelles le père Vivares a porté l’affaire devant la justice. Dans cette affaire, le tribunal judiciaire de Paris s’est référé à la loi 1905, comme le rapporte le site CNews. Celle-ci affirme que «toute activité autre que cultuelle doit être autorisée par le curé».
Les juges en charge du dossier ont de cette manière garanti la distinction entre l’État et la religion. Benjamin Ledig a ainsi été reconnu coupable de préjudice moral par une ordonnance de référé rendue le 22 avril dernier. Avec sa vidéo controversée dans l’église Saint-Paul-Saint-Louis de Paris, le TikTokeur a « manifestement porté atteinte à l’affectation culturelle des lieux ».
En ce sens, le jeune Alsacien a causé un « préjudice moral » à l’ecclésiastique. Dans la foulée, le père Vivares a réagi à cette condamnation dans une tribune publiée sur le site Aletaia. Il a notamment tenu à rappeler que les lieux de culte en France sont des sanctuaires. Aucune activité sans l’accord explicite et préalable des responsables ne doit y avoir lieu. De ce fait, il assume cette procédure judiciaire. Néanmoins, il a dénoncé les nombreuses menaces et insultes à l’encontre de Benjamin Ledig.