L’actrice britannique de 54 ans est originaire de Shoreham dans le Kent, en Angleterre mais elle a fait une incursion couronnée de succès dans le cinéma hollywoodien. L’iconique interprète de Diane Selwyn dans la fiction Mulholland Drive s’est en effet hissée au rang de star. Bien que sa carrière se porte à merveille, Naomi Watts a récemment poussé un coup de gueule.
Dans les colonnes d’Entertainment Weekly, l’ex-femme de Liev Schreiber a en effet dénoncé un fléau qui gangrène l’industrie du cinéma. Il s’agit de la différence de traitement entre la gent masculine et féminine par rapport au vieillissement. On parle ainsi de l’âgisme qui prend malheureusement de l’ampleur.
Naomi Watts monte au créneau
Paraît-il que la carrière des actrices s’arrête une fois le cap de la quarantaine dépasser. Autrement dit, les rôles au cinéma deviennent rares pour les comédiennes de 40 et plus. La star de King Kong en a déjà entendu parler. Lors de cette interview, elle a ainsi fait part de son avis bien tranché.
« On m’a déjà dit : ‘Tu ferais mieux de bosser beaucoup parce que tout est fini à 40 ans quand tu deviens imba*sable ‘ », a-t-elle raconté. Naomi Watts a aussi ajouté : « (…) je me suis dit, ‘Quoi ? Qu’est-ce que ça veut dire exactement ?’ Ensuite, vous y réfléchissez et vous vous dites : ‘Oh, d’accord. Lorsque vous n’êtes plus une reproductrice. Lorsque ces organes ne fonctionnent plus, vous n’êtes pas s*xy, donc on ne vous engage plus. Cela m’a rendu folle ».
Selon les propos de la mère de deux enfants, il est évident que les hommes sont toujours avantagés dans l’industrie du cinéma et plus généralement, dans la société actuelle. « On ne parle pas de leurs cheveux gris », confie-t-elle. Ce, avant d’ajouter : « En fait, si nous le faisons, dans le sens, ‘Oh, il devient plus beau, plus désirable, plus puissant ».
Son coup de gueule contre le tabou de la ménopause
Parait-il que les hommes deviennent plus beaux et attirants avec l’âge. Le constat n’est pas le même du côté des femmes. C’est en tout cas ce que semble affirmer la vedette du film The Desperate Hour. Pourtant, les actrices méritent tout autant de louanges que les comédiens. « Et pourquoi serait-il puissant au juste ? Parce qu’il a accumulé des expériences. Eh bien, il devrait en être de même pour les femmes », explique-t-elle.
Tout laisse à penser que Naomi Watts n’a pas peur de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. La mère de famille a notamment brisé le tabou en parlant de sa ménopause avant ses 40 ans. Aucune personne ne pouvait l’aider. En ce sens, elle a dû surmonter toute seule cette épreuve. Son objectif est de décomplexer les femmes qui se trouvent dans la même situation.
« C’est arrivé bien trop tôt pour moi et je n’étais pas préparée. C’était un choc et personne ne vous y prépare (…) J’ai été ménopausée plus tôt que la plupart de mes consœurs (…) Je pense qu’il est temps que les femmes ménopausées ou ayant atteint l’âge de l’être soient mieux représentées. Quand on braque les projecteurs sur les sujets inconfortables, on fait avancer les choses »