Police et Justice

Il fait un doigt d’honneur à un radar et écope d’une amende de 1 500 €

Un automobiliste adresse un doigt d'honneur au radar, en Allemagne.
L'homme s'est également vu retirer son permis de conduire pour un mois. Source : Wikimedia.

L'automobiliste a vu son amende multipliée par 75 en effectuant un bras d'honneur, lors de son passage devant un radar.

Flashé par un radar automatique en avril dernier, un conducteur de 26 ans a eu la mauvaise surprise de recevoir une amende particulièrement salée.

1 500 euros pour un doigt d’honneur : la déconvenue de ce conducteur allemand

Son excès de vitesse et son coup de sang lui auront coûté cher. Un automobiliste qui conduisait une BMW X5 a été contrôlé en avril dernier, sur une portion de route limitée à 70 km/heure.

Alors qu’il arrivait aux abords de la ville de Kulmbach, en Allemagne, le conducteur a été flashé à 81 km/heure. Pour ce type d’infraction, l’homme aurait dû recevoir une amende de 20 euros.

Finalement, il a reçu une contravention atteignant… 1 500 euros, soit 75 fois plus que le montant initial. Une amende particulièrement salée, motivée par le geste indélicat de l’homme lors de son passage devant le radar : un doigt d’honneur.

Verwarnungsgeld verfünfundsiebzigfacht Mit ausgestrecktem Mittelfinger fuhr ein Autofahrer im April durch eine…

Publiée par Polizei Oberfranken sur Lundi 3 août 2020

Une photo partagée sur Facebook par la police de Haute-Franconie montre l’instant où l’automobiliste commet ce geste malheureux.

Pour avoir adressé un doigt d’honneur aux forces de l’ordre via un radar, l’Allemand s’est également vu retirer son permis pour une durée d’un mois.

Un automobiliste français poursuivi pour les mêmes faits en 2018

Comme le rappelle BFMTV, un conducteur français avait été poursuivi pour les mêmes faits en 2018.

Devant le parquet, l’automobiliste avait alors assuré que son doigt d’honneur était adressé à sa passagère. Il avait finalement été relaxé.

L’homme avait toutefois dû s’acquitter d’une amende de 800 euros pour « avoir maquillé sa plaque d’immatriculation le jour des faits ».