Police et Justice

Des drones pour surveiller la population pendant les fêtes : la police belge s’équipe

Un drone de la police
La police belge va se servir de drones pour surveiller la population pendant les fêtes. Crédits : image d'illustration.

Les policiers déployés en Flandre vont se servir de drones à caméras thermiques pour surveiller au mieux la population en cette fin d'année. Par ailleurs, un drone équipé d'un mégaphone permettra également de s'adresser directement aux individus visés, en cas d'infraction constatée.

La police belge de Carma avait déjà fait office de drones durant la période des fêtes de fin d’année, l’année dernière. De tels appareils avaient également été déployés au printemps dernier, afin de surveiller le respect des consignes sanitaires.

Des drones équipés de mégaphones pour rappeler à l’ordre la population

Cette fois-ci, c’est au tour de la police qui couvre la Flandre de s’équiper. Des drones, dont certains embarqueront des caméras thermiques, vont être employés pour limiter la propagation du virus pendant les fêtes.

Le but de ces engins est également de s’assurer du respect de l’interdiction des feux d’artifice. L’objectif principal des drones demeure de surveiller la population et le respect des gestes barrières, rapporte ce mercredi VTM Nieuws.

Les drones policiers avec caméras thermiques pourront procéder à des contrôles à l’extérieur des bâtiments. Certains seront équipés de mégaphones, afin de permettre à la police de s’adresser directement aux individus en cas d’infraction.

L’usage de drones pour surveiller la population interdit à Lille par le Conseil d’Etat

En Belgique, les personnes ne respectant pas les mesures sanitaires s’exposent à une amende de 250 euros. En mars dernier, la municipalité de Lille avait également eu recours à des drones pour faire respecter le confinement.

La Direction départementale de la sécurité publique du Nord s’en était servie dans l’unique but de rappeler à l’ordre les contrevenants. L’usage de drones avait cependant été suspendu en mai par le Conseil d’Etat, lequel avait invoqué des raisons liées au traitement des données personnelles.