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Jamel Debbouze : une journaliste révèle des détails sur cet accident qui lui a coûté sa main

Jamel Debbouze : une journaliste lève le voile sur la perte de sa main droite
Jamel Debbouze : une journaliste lève le voile sur la perte de sa main droite - ©instagram /@jameldebbouze

Jamel Debbouze s’est rarement confié au sujet de ce terrible accident qui lui a coûté l’usage de sa main droite. Il s’agit certainement d’un événement douloureux et traumatisant pour l’humoriste de 47 ans. Deux journalistes en ont cependant parlé dans un livre consacré à la ville de Trappes.

Trappes est une commune française située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France. L’insécurité y règne en maître et les jeunes sont souvent voués à la délinquance. Pourtant, certains s’en sont sorti grâce à leur force de caractère et leur talent. C’est notamment le cas d’Omar Sy ou encore de Jamel Debbouze. Malgré tout, ce dernier a décliné l’invitation des deux journalistes du Monde,  Ariane Chemin et Raphaëlle Bacqué.

La raison ? La star du stand-up dans l’Hexagone a déserté les lieux depuis plus de 26 ans maintenant. De ce fait, le quadragénaire ne se sentait pas légitime pour livrer un témoignage sur la ville dont il est originaire. Quoi qu’il en soit, les deux autrices ont décidé de consacré plusieurs pages à leur livre baptisé La communauté (2018) à un sujet qui a profondément touché le célèbre comédien.

A l’âge de 14 ans, Jamel Debbouze a en effet été victime d’un accident. Il a perdu l’usage de son bras droit. Depuis, l’humoriste garde toujours soigneusement sa main cachée dans sa poche lors de ses apparitions publiques et sur scène. Ariane Chemin et Raphaëlle Bacqué révèlent les détails de ce drame survenu un soir de janvier 1990.

Un terrible accident qui a bouleversé sa vie

Sans nul doute, Jamel Debbouze reste l’une des personnalités préférées des Français. Il faut dire que l’humoriste ne laisse personne insensible. D’ailleurs, celui qui est également acteur a déjà un beau palmarès à son actif. De toute évidence, le fondateur du festival international Le Marrakech du rire a su se renouveler au fil des années. Pourtant, l’ancien mentor de Kev Adams a failli ne jamais connaître un tel succès dans sa carrière.

Jamel Debbouze : une journaliste lève le voile sur la perte de sa main droite
Jamel Debbouze : une journaliste lève le voile sur la perte de sa main droite – ©instagram /@jameldebbouze

« Jamel Debbouze, on a commencé par son accident, parce que ça montre ça, cette ville à la fois dangereuse, violente et tragique », confie Ariane Chemin lors d’une interview accordée à BFMTV. Continuant sur sa lancée, la journaliste a révélé : « Il va se faire happer par le train Paris-Nantes qui arrive à toute vitesse. Son copain Jean-Paul en m*urra et lui effectivement sera gravement blessé ».

Il s’agit d’une épreuve traumatisante pour lui. Cependant, Jamel Debbouze ne s’est pas laissé abattre pour autant. Au micro de Daphné Roulier, dans Les grands entretiens, il a confié avec beaucoup d’émotion :

« Dès lors que j’ai eu cet accident, j’ai su que les choses ne seraient plus pareilles, mais je n’étais pas différent pour autant (…) Je savais que la société était dure, j’étais petit, rebeu, banlieusard et puis maintenant handicapé, ça s’accumulait (…) je me suis dit qu’il fallait faire attention à ce que la société ne m’écrase pas d’une certaine manière »

La réaction de Jamel Debbouze après le drame

Toujours lors de cette interview, le mari de Melissa Theuriau a révélé que l’Etat lui a accordé une pension de travailleur handicapé. « (…) je n’ai jamais touchée parce que je n’acceptais pas ce statut d’amoindri », confie-t-il. Malgré tout, le père de Léon et Lila regrette d’être sorti tard le jour de l’accident. Selon ses propos, il avait traversé les rails en pleine nuit sans regarder lorsqu’il avait vu le bus passer. Dans les colonnes du magazine Jeux vous aime, l’humoriste a livré sa première réaction après le drame.

« Le premier réflexe que j’ai quand le médecin me l’annonce, c’est de lui demander de me prêter un des stylos qu’il a dans sa poche, car tout de suite, je m’entraîne pour commencer à écrire de la main gauche. Comme si cet accident était un non-sujet. Finalement il ne fallait pas que ce soit un sujet (…) Depuis mon accident, tout ce que je vis, c’est du bonus, du sursis »