Trevor Wilkinson est un jeune Américain qui réside à Clyde, au Texas. Son témoignage sur les réseaux sociaux ne passe pas inaperçu. Le lycéen explique pourquoi il a été exclu de son établissement scolaire. Après le congé de Thanksgiving, fin novembre, Trevor revient en cours avec une nouvelle manucure. La direction de son établissement s’insurge.
Trevor adore ses ongles longs et colorés
Le jeune homme s’affiche avec des ongles longs et colorés qui ne plaisent pas du tout à ses professeurs. Le directeur le convoque et lui demande de retirer son vernis à ongles, mais Trevor refuse. Il est alors suspendu. Une décision que l’adolescent juge injuste :
Je fais cela pour exprimer qui je suis. Je suis prisonnier des pensées de gens étroits d’esprit. J’adore mes ongles, je les trouve géniaux,
confie-t-il à USA Today.
Trevor Wilkinson est déterminé à faire valoir ses droits. S’estimant discriminé, le jeune homme lance une pétition sur Change.org. Dans ce texte intitulé « Permettre aux hommes de porter du vernis à ongles », l’adolescent souligne le fait que les filles de son lycée ont le droit de porter du vernis.
La liberté d’expression suffit à montrer que ce code vestimentaire et cette politique ne conviennent pas. Je suis un homme gay et je suis plus que fier,
souligne Trevor.
#TeamTrevor : les internautes se mobilisent pour Trevor
La pétition du jeune Américain a reçu plus de 220 000 signatures en seulement une semaine. Trevor a également reçu le soutien de l’association locale de défense des droits des LGBT, l’Abilene Pride Alliance. Très actif sur Instagram, le lycéen appelle les internautes à le rejoindre dans sa lutte sous le hashtag #TeamTrevor.
Interrogé par la presse américaine, le superintendant du district refuse de prendre position. « Le district procède chaque année à un examen diligent et réfléchi du code vestimentaire. Ce processus d’examen aboutit à l’élaboration d’un code vestimentaire définitif qui est systématiquement mis en œuvre et appliqué au cours de l’année scolaire suivante », se contente simplement de répondre Kenny Berry.