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Ross et Hugo Turner ont sillonné les quatre du monde au nom de la recherche et des causes caritatives. En effet, ce sont des explorateurs professionnels qui ne reculent devant rien pour marquer les esprits. A titre d’information, ils sont les premiers jumeaux à avoir escaladé le plus haut sommet d’Europe, le mont Elbrouz situé dans le Caucase en 2015. A cette occasion, ils ont comparé l’équipement d’alpinisme traditionnel et moderne.
Cette fois, le duo s’est intéressé au régime végétarien et à l’alimentation omnivore typique. Ils ont travaillé avec le King’s College de Londres pour ces expériences scientifiques. Ainsi, ils se sont lancés dans l’essai durant 12 semaines. De plus, ils ont suivi le même programme d’entraînement physique pendant cette période. Dans les colonnes du magazine Insider, Ross a confié à ce sujet :
« Nous voulions éliminer les préjugés et les opinions et les ramener au niveau génétique. Nous pouvons impliquer la science parce que nous sommes jumeaux et génétiquement identiques, afin que nous puissions nous comparer dans des environnements extrêmes »
Une perte de graisse et une santé digestive pour Hugo
Alors que Ross est resté sur une alimentation omnivore typique, son frère jumeau s’est plié à un régime végétarien. Au début de cet essai, Hugo pesait 84 kilos et sa graisse corporelle était de 13 %. Ayant tiré un trait sur les produits d’origine animale, il avait perdu près de 4 kilos.
En effet, Hugo s’est délesté de kilos superflus composés globalement de graisse corporelle. A la fin de l’expérience, il pesait 82 kilos. Son taux de cholestérol a aussi baissé. Tout comme son frère, il suivait des séances de sport intensives. Le végétarien avait remarqué que son niveau d’énergie était en hausse. Il se sentait plus alerte pendant ces entraînements.
A titre d’information, le service de livraison Mindfull Chef préparait les repas des jumeaux. De ce fait, ils mangeaient un nombre presque identique de calories. Ils s’adonnaient également à des entrainements d’endurance cinq à six fois par semaine. Bien qu’Hugo se soit senti plus énergique à la salle de sport, il avait constaté que sa libido avait fortement chuté.
En revanche, sa santé digestive se serait nettement améliorée. Sur la base d’échantillons fécaux avant et après l’expérience, son microbiote intestinal s’est en effet diversifié. Le régime végétarien d’Hugo a ainsi réduit le risque d’obésité et de diabète. A titre d’information, son alimentation était à base de tofu, de soja fermenté et de jacquier, donc dépourvue de protéines animales.
Ross a pris de la masse musculaire
Durant cet essai de 12 semaines, Ross a suivi un régime alimentaire typique et extrêmement équilibré en termes de macronutriments (viande rouge, poisson, légumes, céréales…). En ce sens, il a remarqué une grande différence par rapport à des gains musculaires. Cependant, son taux de cholestérol est resté le même, environ 6,5.
Lors des séances de sport intensives, Ross avait très faim avant le déjeuner. Par ailleurs, il était plutôt endurant au début avant de connaître une baisse d’énergie. De ce fait, il a pris de la masse musculaire durant ces gros pics. Quant à son microbiote intestinal, les spécialistes n’ont pas constaté des changements notables contrairement à celui de son frère.
Les Turner prêts à retenter l’expérience … à une seule condition
Nul doute que les deux explorateurs professionnels ont beaucoup appris de ces expériences scientifiques avec le King’s College de Londres. Adeptes des randonnées dans les endroits les plus reculés de la planète, ils prévoient d’intégrer davantage d’aliments à base de plantes dans leur mode de vie. Quant à la question si un régime végétarien vaut-il mieux pour la santé qu’une alimentation omnivore. Les jumeaux ont expliqué :
« Avoir un régime végétalien a des avantages, tout comme manger de la viande. Je ne pense pas que l’un éclipse l’autre ici »
Ross et Hugo Turner sont d’ailleurs prêts à retenter l’expérience à condition que celle-ci dure 6 à 12 mois. De cette manière, les chercheurs obtiendront de meilleures données grâce à une plus longue période d’étude diététique.