C’est un rêve qui se réalise pour Diane Leyre, fraîchement élue Miss France 2022 au Zénith de Caen, dans le Calvados. Quelques semaines après son couronnement, les nouvelles révélations sont cependant tombées. Eh oui, les langues commencent à se délier et le moins que l’on puisse dire c’est que certaines candidates du concours n’ont pas mâché leurs mots. Elles ont notamment fait des confidences sur leur salaire dérisoire.
Nul doute que les fans se posent des questions sur la rémunération des participantes, et ce, depuis des années. Cependant, le comité Miss France a fait en sorte d’entretenir le mystère à ce sujet. Ainsi, les récentes révélations de certaines candidates ne risquent pas de plaire à Alexia Laroche-Joubert & co.
Dans les colonnes du Parisien, le 22 janvier 2022, certaines candidates ont en effet dressé un tableau peu reluisant du célèbre concours. Une participante à l’élection a profité de cette interview pour dévoiler les revenus qu’elles touchaient grâce à l’existence du contrat de travail.
Un salaire « symbolique » pour les candidates
C’est un fait, participer au concours Miss France n’est pas une aventure de tout repos. De toute évidence, il faut se préparer physiquement et mentalement à de rudes épreuves. C’est la seule manière d’atteindre éventuellement la finale et de prétendre au titre tant convoité. En effet, la cérémonie diffusée à la télévision est l’aboutissement d’une longue préparation. A ce propos, certaines candidates ont accepté d’en dire plus au micro du journal francilien.
Tout porte à croire que les avis sont partagés au sujet de la dernière édition. Certaines sont reconnaissantes d’avoir participé à la compétition. C’est le cas notamment de la Miss Aquitaine 2021, Ambre Andrieu. « Ce n’est pas prévu. Et puis, on a commencé par une semaine paradisiaque à La Réunion. On a aussi gagné en aisance devant les caméras et en public », confie-t-elle.
Même son de cloche du côté de Lena Massinger, Miss Champagne-Ardenne 2021 qui a ajouté : « Tant mieux si on est payées. Mais on ne s’inscrit pas à Miss France pour l’argent. Entre un iPad et des robes, on a été couvertes de cadeaux. On est même passées au 13 heures de TF1. À 20 ans, c’est dingue ! ». Cependant, force est de constater que d’autres participantes sont loin d’être satisfaites de leurs rémunérations et conditions de travail. Elles ont également pointé du doigt le salaire au concours Miss France.
« On a été payées 84 euros par jour, soit 252 euros net en tout. L’équivalent du Smic. C’est vraiment symbolique »
La production de Miss France dans l’embarras
Sans surprise, cette révélation concernant le salaire des candidates au concours Miss France a fait grand bruit. Dans les colonnes du journal francilien, d’autres ont d’ailleurs enfoncé le clou en parlant des mauvaises conditions de travail. Pour rappel, elles sont payées 252 euros net pour leur participation à la cérémonie et aux deux journées de répétitions précédentes. Il s’agit là d’un maigre salaire compte tenu des tâches exigées par le comité et la production.
Nombreuses sont les candidates à estimer qu’elles étaient rémunérées comme des « figurantes ». Pourtant, elles se donnaient à fond pendant un mois pour la longue préparation de la cérémonie diffusée sur TF1. Gwenegan Saillard, Miss Champagne-Ardenne 2020 a donc expliqué que le contrat devrait couvrir toute la période où elles se rendent disponibles. « Recevoir des cadeaux, ça ne remplace pas un salaire. D’ailleurs, on nous incite à en faire la promotion sur nos réseaux sociaux. On devient des égéries bénévoles. C’est de l’exploitation », ajoute-t-elle.
Ces candidates ont-elles eu raison de critiquer leur contrat de travail ? Le mystère reste entier, mais en tout cas la production a géré leur business à la perfection. D’après les informations rapportées par Capital, TF1 & co ont engrangé des bénéfices importants grâce à la cérémonie. Selon le magazine économique, un spot de pub de 30 secondes pour l’événement regardé par 7,3 millions de téléspectateurs valait 114 000 euros. Pourtant, celles qui assuraient le show étaient rémunérées 7 € de l’heure.