Au refuge de Gangneung, en Corée du Sud, Kuno, un chien de deux ans au pelage épais et à la personnalité joyeuse, attendait depuis des semaines qu’une famille s’intéresse à lui. Son regard doux et son tempérament joueur avaient séduit les bénévoles.
Un jour, une famille tombe sous le charme de son apparence et décide de l’adopter. Les formalités sont rapidement réglées : Kuno quitte le refuge, heureux, la queue battante. Pour le personnel, c’était une adoption prometteuse.
Mais à la surprise générale, seulement sept heures plus tard, les nouveaux maîtres reviennent au refuge avec le chien. Leur justification ? Kuno ne s’entendrait pas avec leurs autres animaux. Une explication difficile à comprendre pour l’équipe, d’autant que le dossier de la famille avait été soigneusement vérifié.
Un geste troublant : la tonte incomplète
Lorsque les bénévoles découvrent Kuno à son retour, c’est le choc. Le chien a été entièrement rasé sur le corps, ne conservant ses poils que sur la tête, les pattes et la queue. Son apparence est méconnaissable : il ne ressemble plus au magnifique croisé Samoyède et Chow-chow qu’ils connaissaient.
Si le refuge confirme que Kuno n’a pas été blessé, la tristesse et la colère dominent. Ce geste, jugé inutile et humiliant, soulève de nombreuses questions. Pourquoi avoir tondu un chien à peine adopté ? Était-ce par maladresse, par ignorance ou simplement par désinvolture ?
Les images partagées par le refuge ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, provoquant une vague d’indignation. Beaucoup y voient une forme de maltraitance déguisée, un manque total de respect pour un animal qui croyait enfin avoir trouvé sa place.
Le refuge en colère, les internautes s’indignent
Face à la polémique, le refuge a publié un message appelant à la responsabilité des futurs adoptants : adopter un animal, ce n’est pas un simple geste de compassion passager, mais un véritable engagement.
Des milliers de messages de soutien ont afflué pour Kuno. Certains internautes ont exprimé leur colère, d’autres leur tristesse, rappelant qu’un animal n’est pas un objet que l’on peut rendre au moindre désagrément.
L’affaire Kuno a relancé le débat sur les adoptions impulsives et le manque de préparation de certaines familles. Plusieurs associations rappellent que de nombreux abandons surviennent dans les premières 48 heures suivant l’adoption, souvent à cause d’un manque d’information sur le comportement ou les besoins de l’animal.
Kuno, un chien plein de résilience
Malgré cette mésaventure, Kuno ne semble pas avoir perdu sa joie de vivre. Les bénévoles décrivent un chien toujours affectueux et joueur, même s’il a perdu sa belle fourrure. Son regard reste doux, comme s’il espérait encore qu’une famille bienveillante finira par lui ouvrir son cœur.
Le refuge a partagé d’anciennes photos de lui afin de rappeler combien ce chien était splendide avant la tonte. Un appel à l’adoption qui, cette fois, espère toucher les bonnes personnes.
Une leçon sur la responsabilité
L’histoire de Kuno est un rappel brutal : adopter, c’est s’engager. Ce n’est pas un acte impulsif, ni une simple envie du moment. C’est une promesse de fidélité et de respect envers un être vivant.
Kuno mérite aujourd’hui une seconde chance. Et son histoire, devenue virale, sert d’avertissement à tous ceux qui envisagent d’adopter sans mesurer l’importance de ce choix.
Parce qu’un animal, ce n’est pas juste un compagnon : c’est une vie qui dépend de nous.