A Paris, les bars sont désormais fermés comme l’exige le gouvernement. Une fermeture qui vient chahuter un peu plus un secteur déjà fortement impacté par le confinement.
Une décision difficile à accepter pour les professionnels du secteur, mais également pour les Parisiens empruntant la ligne 13. Une ligne très fréquentée qui exaspère ses usagers. Sur les réseaux sociaux, ils sont nombreux à dénoncer cette situation.
Ligne 13 à Paris : « Ce lundi, c’était l’enfer »
Pour les usagers de la ligne 13 à Paris, la situation n’est plus supportable. En pleine pandémie de coronavirus, alors que les restrictions se durcissent, l’exaspération est de mise.
« C’est toujours pareil. Au début, il y avait plus d’espace pour les voyageurs. Maintenant, tout le monde repart au travail… Il y a toujours des problèmes de saturation. Ce lundi, c’était l’enfer »,
dénonce une jeune femme auprès de France 3.
En effet, le début de semaine a été particulièrement difficile pour les usagers de cette ligne, confrontés à des rames bondées et une grande promiscuité sur les quais.
Plusieurs photos et vidéos ont été partagées sur les réseaux sociaux. On peut y voir des passagers entassés sur les quais et peinant à pénétrer dans les rames. Une situation qui suscite l’inquiétude, alors que Paris et sa petite couronne viennent d’être placés en zone d’alerte maximale.
La ligne 13 bondée : la contamination serait très faible dans les transports en commun
Après ce lundi matin particulièrement difficile, la RATP a présenté ses excuses, sur Twitter.
« Des perturbations liées à deux incidents ont impacté l’exploitation de la ligne tout au long de la matinée. Suite à une avarie matérielle, à 7h14, un train a stationné à Miromesnil. Le freinage de la rame était bloqué. Pour résoudre ce problème, il faut purger les freins », explique la Régie autonome des transports parisiens.
« Cette opération assez longue a nécessité une coupure du courant afin d’accéder à la commande. Dans le même temps, un bagage a été oublié à la Station Châtillon Montrouge. Le trafic a donc également été interrompu à ce niveau de la ligne. Il a été réclamé, ce qui nous a permis de reprendre l’exploitation de la partie sud de la ligne. »
Des explications qui n’ont pas suffi à faire taire la polémique. Le ministre délégué chargé des Transports a demandé à la RATP de mobiliser plus d’agents, afin de canaliser le flux des voyageurs. Jean-Baptiste Djebbari rappelle également que « moins de 1 % des cas de contamination ont eu lieu dans les transports en commun ».