Tandis que les cas de coronavirus repartent à la hausse en France, l’Assurance maladie tient à mettre en garde les Français. Des escrocs profitent du dispositif « Contact Covid » pour obtenir les données personnelles des assurés.
Le dispositif « Contact Covid » détourné par des ecrocs
Le dispositif Contact Covid, déployé depuis le début du confinement, vise à éviter la formation d’un cluster. Dès lors qu’un cas positif au Covid-19 est identifié, le malade et son entourage sont appelés par des enquêteurs de l’Assurance maladie. Ces derniers tentent alors de localiser et prévenir toutes les personnes ayant été en contact avec le cas positif.
L’Assurance maladie précise que ces enquêteurs sanitaires sont « habilités à traiter ces enquêtes et sont soumis au secret médical et au secret professionnel ».
Le 18 août dernier, le site Ameli.fr a publié une mise en garde concernant une nouvelle arnaque. Comme l’explique Capital, des escrocs se font actuellement passer pour des enquêteurs du dispositif « Contact Covid ». Ils tentent d’obtenir les informations personnelles de leurs interlocuteurs, comme des codes de carte bancaire.
Comment reconnaître un appel frauduleux « Contact Covid » ?
L’Assurance maladie délivre quelques conseils pour reconnaître un appel frauduleux et s’en prémunir :
- En premier lieu, les enquêteurs sanitaires de l’Assurance maladie ne vous demanderont jamais vos coordonnées bancaires.
- Deuxièmement, si ces interlocuteurs agréés ne parviennent pas à vous joindre par téléphone, ils vous enverront un SMS ou un e-mail contenant un lien vers les sites officiels de l’Assurance maladie : assure.ameli.fr ou ameli.fr.
- Troisième point important : lorsqu’un enquêteur sanitaire de l’Assurance maladie vous appelle, son numéro n’est jamais masqué. Il s’agit du 3646 ou bien du 05 53 35 62 37.
- Enfin, l’enquêteur sanitaire que vous avez au téléphone doit être en mesure de vous fournir le nom du médecin du patient positif ayant déclenché un « Contact Covid ». L’interlocuteur de l’Assurance maladie peut également décliner l’identité du patient malade, si ce dernier a donné son accord.
