Pierre Palmade, comédien, a récemment été assigné à résidence avec surveillance électronique par le juge des libertés et de la détention suite à un accident de la route alors qu’il était sous l’emprise de la coc*ïne. Le parquet a fait appel de la décision, mais en attendant, Pierre Palmade est tenu de rester dans un service hospitalier d’addictologie et de respecter les restrictions établies par son assignation à résidence. Cela signifie qu’il ne pourra quitter les lieux qu’avec l’autorisation officielle du tribunal, et que toute violation de ces conditions pourrait entraîner d’autres répercussions juridiques.
Qu’en est-il des deux passagers ?
Le tribunal a jugé que les deux passagers de Pierre Palmade, tous deux âgés de 33 et 34 ans, ont échappé au lieu de l’accident et ont été placés à ce titre sous la qualification de témoins assistés. Ceci en raison de l’absence d’éléments substantiels prouvant qu’ils ont négligé de porter secours aux personnes en danger. Toutefois, le tribunal a pris en considération divers facteurs tels que leur âge, leur état au moment de la fuite et d’autres circonstances atténuantes éventuelles avant de rendre son jugement.
Les circonstances de l’accident
Pierre Palmade a vécu une période tumultueuse vendredi dernier, puisqu’il avait consommé de la coc*ïne et des dr*gues de synthèse avant de prendre son véhicule avec deux autres hommes. Le trio s’est rendu dans la vieille ferme située à Cély-en-Bière que Palmade avait achetée il y a quelques années pour s’éloigner de l’agitation de la ville, où il s’était enfermé depuis la veille.
Après être arrivé à la ferme, Palmade s’est rendu dans un supermarché voisin pour acheter des provisions. Sa décision a probablement été prise en raison de son état d’esprit, car il a été rapporté que des substances telles que la coc*ïne et les dr*gues synthétiques peuvent entraîner des changements extrêmes de comportement.
L’embardée soudaine de la voiture sur la voie de gauche sur une ligne droite a provoqué une collision frontale avec un véhicule venant en sens inverse. Le conducteur de la voiture n’a pas été en mesure d’expliquer pourquoi il avait décidé de faire cette manœuvre.
A son bord, un homme de 38 ans, opéré depuis une demi-douzaine de fois et toujours dans un état critique. Son fils de 6 ans, réveillé d’un coma artificiel, le visage défiguré et la mâchoire fracturée.
Et sa belle-sœur de 27 ans, enceinte de six mois, a été dévastée lorsque les médecins n’ont pas pu sauver le bébé qu’elle portait après une césarienne d’urgence. Tragiquement, le fœtus était viable et c’est pour cette raison que le procureur de la République a ouvert une enquête judiciaire pour « blessures involontaires » et » hom*cide involontaire ».
Une autopsie du fœtus
Pour qu’un bébé soit légalement reconnu en France, il doit avoir pris au moins quelques bouffées d’air en dehors du corps de sa mère. Cette qualification ne peut être établie que par une autopsie, et des expertises supplémentaires peuvent être demandées pour le déterminer. Sans ces éléments de preuve, le bébé ne sera pas considéré comme ayant acquis la personnalité juridique
« Peu de souvenirs »
Selon sa soeur, Pierre Palmade était complètement dévasté et honteux d’avoir été détruit la vie d’une autre famille. Pendant sa garde à vue, il a expliqué aux enquêteurs qu’il n’avait aucun souvenir de ce qui s’était passé.
Si le comédien est reconnu coupable d’hom*cide involontaire et qu’il est récidiviste, il risque jusqu’à vingt ans de pris*n, au lieu de la peine habituelle de dix ans.
source: lesoir.be