C’est bien connu, les enfants n’ont pas de filtre. L’un d’entre eux en a fait la démonstration ce jeudi 17 juin 2021. Alors qu’Emmanuel Macron était en visite dans une école élémentaire de Poix-de-Picardie, un élève l’a interrogé au sujet de la claque.
Emmanuel Macron surpris par la question d’un écolier
Durant sa visite, le président de la République a pu s’entretenir avec d’anciens élèves de sa grand-mère maternelle, Germaine Noguès, ex-dirigeante de cette école élémentaire. Il est également allé à la rencontre des actuels écoliers et de leurs parents pour échanger au sujet de la crise sanitaire. Emmanuel Macron se trouvait dans la cour de récréation face à de nombreux enfants, quand il a été surpris par la question de l’un d’entre eux. Celui-ci a levé la main pour prendre la parole.
« Dis-moi », lui a répondu le chef de l’État. « Ça va la claque que tu t’es prise ? », lui a alors demandé le jeune garçon. Une question qui faisait référence à la gifle reçue par le président de la République mardi 8 juin, dans la Drôme. Emmanuel Macron a répondu au garçonnet avec le sourire : « Ah ben oui, ça va, c’est pas agréable hein ». « Et c’est pas bien ! », a souligné le chef de l’État avant d’insister : « C’est jamais bien de taper, même dans la cour. C’est pas bien, il a eu tort ».
L’auteur de la claque purge sa peine
L’épisode de la gifle reçue par Emmanuel Macron a donc marqué les écoliers de cette école élémentaire, tout autant que l’opinion publique. Le 10 juin dernier, Damien Tarel, l’auteur de la claque, a passé sa première nuit au centre pénitentiaire de Valence dans la Drôme. Condamné à 18 mois d’emprisonnement, dont quatre ferme et 14 avec sursis, le jeune homme a été placé dans le quartier des nouveaux arrivants. Damien Tarel devrait par la suite rejoindre le reste des détenus, comme le veut la règle.
« Il n’y a pas de procédure particulière à son encontre », rapporte à BFMTV Sylvain Royere, secrétaire régional du syndicat l’UFAP-UNSA Justice. « Ça sera un détenu lambda. On ne va pas en faire un détenu VIP », assure-t-il au sujet du jeune homme. L’auteur de la claque présidentielle va donc demeurer quatre mois dans ce centre pénitentiaire. Il va également faire l’objet d’un suivi psychologique pendant deux ans et ses droits civiques ont été suspendus pour une période de 3 ans.
